« François Rabelais » : différence entre les versions

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‎[[Image:Francois_Rabelais_-_Portrait.jpg|thumbnail|right|''François Rabelais'']]
'''[[w:François Rabelais|François Rabelais]]''' (Près de [[w:Chinon|Chinon]], [[w:Indre-et-Loire|Indre-et-Loire]], entre 1483 et 1494 – [[Paris]], [[w:9 avril|9 avril]] [[:Catégorie:Décès en 1553|1553]]) est un [[:Catégorie:médecin|médecin]] et [[:Catégorie:écrivain|écrivain]] [[:Catégorie:personnalité française|français]] de la [[w:Renaissance|Renaissance]]. Rabelais est l'un des [[w:humaniste|humanistes]] les plus connus de la Renaissance, qui lutta pour renouveler, à la lumière de la pensée antique, l'idéal [[Philosophie|philosophique]] et [[Morale|moral]] de son temps.
== Œuvre ==
 
=== ''[[w:Pantagruel|Pantagruel]]'' ===
{{Citation|citation=Quand Pantagruel fut né, qui fut bien esbahy et perplex ? Ce fut Gargantua son père. Car voyant d'un cousté sa femme Badebec morte, et de l'aultre son filz Pantagruel né, tant beau et tant grand, il ne sçavoit que dire ny que faire. Et le doubte que troubloit son entendement estoit, assavoir s'avoir s'il devoit pleurer pour le deuil de sa femme, ou rire pour la joye de son filz.<br/>
| langue = fr
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=395|année=1964|année d'origine=1542|éditeur=Gallimard|titre=Pantagruel|chapitre=XXIX, « Comment Epistémon, qui avoit la couppe testée, fut guéry habillement par Panurge, et des nouvelles des diables et des damnez » | s=}}
 
=== ''[[w:Gargantua|Gargantua]]'' ===
 
{{citation|citation=
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|année=2007|année d'origine=1542|éditeur=Gallimard|titre=Gargantua|chapitre=LVII, « Comment estoient reiglez les Thelemites à leur manière de vivre »|page=489}}
 
=== ''[[w:Tiers Livre|Tiers Livre]]'' ===
{{Citation|citation=Attendez un peu que je hume quelque traict de ceste bouteille : c'est mon vray et seul Helicon, c'est ma fontaine cabaline, c'est mon unicque enthusiasme. Icy beuvant je delibere, je discours, je resoulz et concluds. Après l'epilogue je riz, j'escripz, je compose, je boy. Ennius beuvant escrivoit, escrivant beuvoit. Æschylus(si a Plutarche foy avez in Symposiacis) beuvoit composant, beuvant composoit. Homere jamais n'escrivit à jeun. Caton jamais n'escrivit que après boyre. Affin que ne me dictez ainsi vivre sans exemple des biens louez et mieulx prisez .<br/>
| langue = fr
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=573|année=1966|année d'origine=1552|éditeur=Gallimard|titre=Tiers Livre|chapitre=LI, « Pourquoy est dicte Pantagruelion, et des admirables vertus d'icelle » }}
 
=== ''[[w:Quart Livre|Quart Livre]]'' ===
{{citation|citation=Mais la calumnie de certains Canibales, misanthropes, agelastes, avoit tant contre moy esté atroce et desraisonnée, quelle avoit vaincu ma patience : et plus n'estoit deliberé en escrire un Iota. Car l'une des moindres contumelies dont ilz usoient, estoit, que telz livres tous estoient farciz d'heresies diverses : n'en povoient toutes fois une seulle exhiber en endroict aulcun : de folastrerie joyeuses hors l'offence de Dieu, et du Roy, prou (c'est le subjet et theme unicque d'iceilx livres) d'heresies poinct : sinon perversement et contre tout usaige de raison et de languaige commun, interpretans ce que à poine de mille fois mourir, si autant possible estoit, ne vouldrois avoir pensé : comme qui pain, interpretroit pierre : poisson, serpent : œuf, scorpion.
| langue = fr
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=587|année=1998|année d'origine=1552|éditeur=Gallimard|titre=Quart Livre|chapitre=LXVII, « Comment Panurge par male paour se conchia et du grand chart Rodilardus pensoit que feust un Diableteau » }}
 
=== ''[[w:Cinquième Livre|Cinquième Livre]]'' ===
{{citation|
citation=À luy ont succedé certains Caputions nous deffendant les febves, c'est à dire, livres de pantagruelisme, et à l'imitation de Philoxenus et Gnato Siciliens anciens architectes de leur monachale et ventrale volupté, lesquels en plains banquets lors qu'estoient les frians morceaux servis crachoient sur la viande affin que par horreur autres que n'en mangent. Ainsi ceste hideuse morveuse catherreuse vermoluë cagotaille en public et privé deteste ces livres frians, et dessus vilainement crachent par leur impudence.
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| original = Vos savants qui se plaignent que toutes choses sont écrites par les Anciens, qu'il ne reste rien de nouveau à inventer, ont bien évidemment tort. Ce qui vous apparait du ciel, et nommez phénomènes, ce que la terre vous exhibe, ce que la mer et autres fleuves contiennent, n'est pas comparable à ce qui est caché dans la terre.
}}
{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=840|année=1994|année d'origine=1564|éditeur=Gallimard|titre=Œuvres complètes|chapitre=XLVI, « Comment Panurge et les autres Rithment, par fureur poëtique »}}
 
=== ''Pantagrueline Prognostication pour l'an perpetuel'' ===
 
{{citation|
citation=La plus grande folie du monde est de penser qu'il existe des astres pour les Rois, les Papes et les gros seigneurs, plutôt que pour les pauvres et les malades, comme si de nouvelles étoiles avaient été créées depuis le temps du déluge, de Romuluas ou de Pharamond, lors de la nouvelle création des Rois : ce que Triboulet, ni Caihette n'affirmèrent, qui ont été pourtant de grands et célèbres savant.
| langue = fr
| original = La plus grande folie du monde est penser qu'il y ayt des astres pour les Roys, Papes et gros seigneurs, plustot que pour les pauvres, et souffreteux, comme si de nouvelles estoilles avoient esté créez depuis le temps du deluge, ou de Romulus, ou de Pharamond, à la nouvelle creation des Roys : ce que Triboulet, ny Caihette ne diroient : qui ont esté toustefois gens de hault sçavoir, et grand renom.
|précisions=Triboulet et Caihette sont deux fous du roi.
}}
{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=928|année=1994|année d'origine=|éditeur=Gallimard|titre=Œuvres complètes|partie=''Pantagrueline Prognostication pour l'an perpetuel''|chapitre=V, « De l'estat d'aulcunes gens »}}
 
 
 
== Citations sur Rabelais ==
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{{Citation|citation=La fiction était une décharge de contes extravagants ; avec sa grossièreté de déménageur, Rabelais vide la vieille maison fabuleuse. Et avec des délicatesses de déménageur pour transporter les porcelaines.}}
{{réf Livre|auteur=Charles Dantzig|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=717}}
 
 
{{Citation|citation=<poem>Rabelais, que nul ne comprit ;<br/>
Il berce Adam pour qu’il s’endorme,
Et son éclat de rire énorme
Est un des gouffres de l’esprit !</poem>}}
{{réf Livre|auteur=Victor Hugor|titre=Les contemplations|éditeur=Librairie Générale Française|année=1972|page=461}}