« François Rabelais » : différence entre les versions

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== Citations sur Rabelais ==
 
{{Citation|citation=Rabelais et Marot sont inexcusables d'avoir semé l'ordure dans leurs écrits : tous deux avaient assez de génie et de naturel pour pouvoir s'en passer, même à l'égard de ceux qui cherchent moins à admirer qu'à rire dans un auteur. Rabelais surtout est incompréhensible. Son livre est une énigme, quoi qu'on veuille dire, inexplicable : c'est le visage d'une belle femme avec des pieds et une queue de serpent, ou de quelque autre bête plus diforme, : c'est le monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption. Où il est mauvais, il passe bien au-delà du pire, c'est le charme de la canaille : là où il est bon, il va jusques à l'exquis et jusqu'à l'excellent, il peut être le mets des plus délicats. .}}
{{réf Livre|auteur=Jean de La Bruyère|titre=Les Caractères|éditeur=Flammarion|année=1880||page=66|année d'origine=1687|s=https://fr.wikisource.org/wiki/Page:La_Bruy%C3%A8re_-_Les_Caract%C3%A8res,_Flammarion,_1880.djvu/74}}}
 
{{Citation|citation=Pétrarque, lord Byron, Hoffmann et Voltaire étaient les hommes de leur génie ; tandis que Rabelais, homme sobre, démentait les goinfreries de son style et les figures de son ouvrage... Il buvait de l'eau en ventant la ''purée septembrale'', comme Brillat-Savarin mangeait fort peu tout en célébrant la bonne chère.
| précisions=Balzac tire cette métaphore du vin du chapitre VII de Gargantua.}}
{{réf Livre|auteur=Honoré de Balzac|titre=La Peau de Chagrin|éditeur=Librairie Générale Française|année=1995|année d'origine=1831|section=Préface à la première édition|page=47-48}}
 
 
{{Citation|citation=La fiction était une décharge de contes extravagants ; avec sa grossièreté de déménageur, Rabelais vide la vieille maison fabuleuse. Et avec des délicatesses de déménageur pour transporter les porcelaines.}}
{{réf Livre|auteur=Charles Dantzig|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=717}}
 
 
{{Citation|citation=<poem>Rabelais, que nul ne comprit ;
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{{réf Livre|auteur=Victor Hugo|titre=Les contemplations|éditeur=Librairie Générale Française|année=1972|année d'origine=1856|page=461}}
 
{{Citation|citation=La fiction était une décharge de contes extravagants ; avec sa grossièreté de déménageur, Rabelais vide la vieille maison fabuleuse. Et avec des délicatesses de déménageur pour transporter les porcelaines.}}
{{réf Livre|auteur=Charles Dantzig|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=717}}
 
{{Citation|citation=Le terme « scatologie » définit l’œuvre de Rabelais. Des idées vulgaires en un style lourd et logorrhéen qui donne aux humains l’illusion de la richesse. L’esprit le plus incroyablement fermé à la poésie, à la spéculation pure, et le moins apte à comprendre l’amour : l’âme d’un défroqué qui s’est fait médecin ; le rire trivial, non excusé par une irrévérence de surface, et qui révèle en Rabelais le personnage le moins inquiet et le plus bête : voilà les défauts multiples d’une œuvre dont le succès serait surprenant si la majorité des hommes n’était d’un niveau encore inférieur au sien.}}
{{réf Livre|auteur=Robert Desnos|titre=Nouvelles Hébrides et autres textes |éditeur=Gallimard|année=1978|année d'origine=1923|section=''De l'Erotisme''|page=120}}
 
{{interprojet|s=Auteur:François Rabelais|commons=François Rabelais|w=François Rabelais}}