« François Rabelais » : différence entre les versions

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{{Citation|citation=Rabelais et Marot sont inexcusables d'avoir semé l'ordure dans leurs écrits : tous deux avaient assez de génie et de naturel pour pouvoir s'en passer, même à l'égard de ceux qui cherchent moins à admirer qu'à rire dans un auteur. Rabelais surtout est incompréhensible. Son livre est une énigme, quoi qu'on veuille dire, inexplicable : c'est le visage d'une belle femme avec des pieds et une queue de serpent, ou de quelque autre bête plus diforme, : c'est le monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption. Où il est mauvais, il passe bien au-delà du pire, c'est le charme de la canaille : là où il est bon, il va jusques à l'exquis et jusqu'à l'excellent, il peut être le mets des plus délicats.}}
{{réf Livre|auteur=Jean de La Bruyère|titre=Les Caractères|éditeur=Flammarion|section=Des ouvrages de l'esprit|année=1880||page=66|année d'origine=1687|s=https://fr.wikisource.org/wiki/Page:La_Bruy%C3%A8re_-_Les_Caract%C3%A8res,_Flammarion,_1880.djvu/74}}
 
{{Citation|citation=
Notre curé de Meudon, dans son extravagant et inintelligible livre a répandu une extrême gaîté et une plus grande impertinence. Il a prodigué l'érudition, les ordures et l'ennui. Il n'y a que quelques personnes d'un goût bizarre qui se piquent d'entre et d'estimer tout cet ouvrage. Le reste de la nation rit des plaisanteries de Rabelais, et méprise le livre ; on le regarde comme le premier des bouffons. On est fâché qu'un homme qui avait tant d'esprit en ait fait un si méprisable usage. C'est un philosophe ivre, qui n'écrivit que dans le temps de son ivresse. }}
{{réf Livre|auteur=Voltaire|titre=Dictionnaire philosophique|éditeur=Imprimerie de Cosee et Gaultier-Laguionie|section=Prior (de)|année=1838||page=807|année d'origine=1764}}
 
 
{{Citation|citation=Pétrarque, lord Byron, Hoffmann et Voltaire étaient les hommes de leur génie ; tandis que Rabelais, homme sobre, démentait les goinfreries de son style et les figures de son ouvrage... Il buvait de l'eau en ventant la ''purée septembrale'', comme Brillat-Savarin mangeait fort peu tout en célébrant la bonne chère.