« François Rabelais » : différence entre les versions

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{{réf Livre|auteur=Robert Desnos|titre=Nouvelles Hébrides et autres textes |éditeur=Gallimard|année=1978|année d'origine=1923|section=''De l'Erotisme''|page=120}}
 
{{Citation|citation=En vérité Rabelais, il a raté son coup. Oui, il a raté son coup. Il a pas réussi. Ce qu'il voulait faire, c'était un langage pour tout le monde, un vrai. Il voulait démocratiser la langue, une vraie bataille. La Sorbonne, il était contre, les docteurs et tout ça. Tout ce qui était reçu et établi, le roi, l'Eglise, le style, il était contre.}}
 
{{réf Livre|auteur=Louis-Ferdinand Céline|titre=Céline |éditeur=L'Herne|année=1963|titre de la contribution = Rabelais, il a raté son coup |année de la contribution=1959|page=44}}
 
{{Citation|citation=François Rabelais, le plus grand écrivain de langue française, partit jadis en guerre contre le pédantisme des gens de la Sorbonne en jetant à leur face les mots saisis dans la langue populaire. Parlait-il pour ceux qui ont faim ? Débordements, ivresses, ripailles. Il mettait en mots l'extraordinaire appétit de ceux qui se nourrissaient de la maigreur des paysans et des ouvriers, pour le temps d'une mascarade, d'un monde à l'envers. Le paradoxe de la révolution, comme l'épique chevauchée du chevalier à la triste figure, vit dans la conscience de l'écrivain}}