« John Ford » : différence entre les versions
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Une pétition fut faite pour destituer Mankiewicz et pour que de Mille et ses partisans prennent la direction de la Guilde. Une opposition s'organisa ''in extremis'', exigeant une réunion plénière pour désigner le président. De Mille accusa les signataires de cette contre-pétition d'appartenir à des organisations subversives ou leur reprocha d'être étrangers. (...) </br>
Pendant (...) quatre heures (...), Ford n'ouvrit pas la bouche. Étant donné ses opinions et ses amitiés, on le classait dans le clan de droite. Lorsqu'il se leva, enfin, (...) il y eut un silence. Tout le monde sentait qu'il allait dire quelque chose de définitif.</br>
'''« Je m'appelle John Ford,''' dit-il; '''Je tourne des westerns.''' Je ne crois pas qu'il y ait parmi nous quelqu'un qui connaisse mieux le public américain que Cecil B. de Mille, et qui sache mieux lui offrir ce qu'il préfère. »</br>
Puis, regardant de Mille en face, il poursuivit :</br>
« Mais je n'ai aucune sympathie pour vous, C. B. Je n'aime pas ce que vous avez dit ici, ce soir, ni ce que vous voudriez nous imposer. »</br>
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== À propos de John Ford ==
{{citation|Je n'ai subi qu'une fois l'influence de quelqu'un : avant de tourner '''Citizen Kane''', j'ai vu quarante fois '''La Chevauchée fantastique'''.}}
{{Réf Livre|titre='''[[W:Orson Welles|Orson Welles]]'''|auteur=[[W:André Bazin|André Bazin]]|éditeur=Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma|année=1998|chapitre=Entretiens par André Bazin, Charles Bitsch et Jean Domarchi|page=190}}
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