« Sommeil » : différence entre les versions

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{{citation|citation=On n'aimait pas tellement à San Donato ces nuits qui n'étaient pas de vraies nuits : d'abord parce que l'alternance bien tranchée du jour et de la nuit, du travail et du sommeil, constituait une des rares certitudes sur lesquelles on pouvait compter, sauf justement quand la lune, entrant dans les maisons à travers les fentes des portes, empêchait de dormir ; ensuite parce qu'il fallait toujours craindre qu'une couleuvre ne réussît à se faufiler dans l'étable. Elle se pendait aux mamelles de la chèvre pour lui pomper, outre le lait, jusqu'à la dernière goutte de sang.}}{{Réf Livre|titre=Porporino ou les mystères de Naples|auteur=[[Dominique Fernandez]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1974|année d'origine=1974|page=105|section=Du sang sous la lune|partie=I « San Donato »|ISBN=978-2-246-01243-6}}
 
==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]] sous le nom de Anne Colmerauer, ''La déferlante'', 2003 ====
 
{{Citation |J’avais beau astiquer, astiquer, le sommeil continuait de me fuir comme un chat errant parmi les poubelles. L’aube se levait sur un appartement étincelant, ciré, et une Lucille flasque, vidée de toute substance, poches mauves sous les yeux.}}