« Rouge » : différence entre les versions

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{{Citation|citation=Divagation ou retour à une réalité tragique, Sigismond a été tiré (au bout de quelle ligne, par quels doigts tenue ?) jusqu'en cette pointe du jardin du mas où sur des rochers vers Sète se dresse la tour des vents. Là, où est aussi un clair bassin, une gourgue, comme il se dit, où des couleuvres nagent, le caprice de l'architecte de la maison a bâti une colonne en briques rouges entourée d'un escalier de fer, lequel, dépourvu de rampe, porte à une plate-forme ceinte d'une frêle balustrade et couverte d'un toit de forme chinoise. C'est la tour des vents, et l'on ne sait par qui elle fut ainsi nommée, ni quand.}}
{{Réf Livre|titre=La Marge|auteur=[[André Pieyre de Mandiargues]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1967|page=44|chapitre=I|ISBN=2-07-037294-4}}
 
==== [[Anne Calife]] sous le nom de Anne Colmerauer, ''La déferlante'', 2003 ====
{{Citation |Voilà, je fais attention de ne pas froisser ma robe rouge, essuie mon front. Assise. La chaleur s’est refermée sur moi comme une eau. Toute cette transpiration sur ma robe écarlate, il me semble que ce sont mes dernières forces qui s’échappent. }}
 
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=13|ISBN=2-7158-1436-4}}
 
{{Citation |La buée coule en stalactites argentées au long de la glace. Peu à peu le ciel se strie de lames rouges}}
 
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=43|ISBN=2-7158-1436-4}}
 
 
{{Citation |Restée seule, je me penche par la fenêtre. Pour respirer, pour que pénètre l'air frais dans mes bronches. Que cesse ce picotement douloureux des yeux . La vigne rouge saigne et pleure sur les murs blancs du parc.
Soudain un grand frémissement des pieds à la tête, comme si j'allais m'ouvrir en deux. Phi ! Mon Phi qui vient ! Marchant parmi les érables rouges}}
 
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=70|ISBN=2-7158-1436-4}}
 
{{Citation |Seule, avec tous ces visages rouges, brûlants, ces yeux bridés par la curiosité.}}
 
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=77|ISBN=2-7158-1436-4}}
 
{{Citation |Depuis combien de temps avait-elle raccroché ? Ce ne fut que lorsque j’aperçus la blessure rouge des morceaux de viande que je sus que je souffrais.}}
 
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=83|ISBN=2-7158-1436-4}}
 
{{Citation |Du sang, non, Lucille, du jus violacé qui gicle noyant la planche. Clac. La lame inox a laissé une trace dans le bois de la planche. Tombent mollement des tranches chaudes. Encore vivantes, veloutées comme des muqueuses Spiralées de blanc, de rouge ,comme de l'amour. Comme de la haine.}}
 
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=94|ISBN=2-7158-1436-4}}
 
[[Catégorie:Rouge]]
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