« Anne Calife » : différence entre les versions
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▲==Littérature==
=== Roman ===
==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]] sous le nom de Anne Colmerauer, ''La déferlante'', 2003 ====▼
==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]] sous le nom de Anne Colmerauer, ''Meurs la faim'', 1999 ====
{{Citation |En l’air, le ciel est blanc, tellement il veut être bleu. Même pas un petit nuage pour s’accrocher. Au sol, quelques maisons éparses et cette roche calcaire comme des gros morceaux de sucre qui renvoie le soleil. Et tout le silence qui rend le soleil plus fort}}
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=11|ISBN=2-7158-1436-4}}▼
{{Réf Livre|titre=
{{Citation|L’appartement est immense avec du blanc partout, au sol, au plafond, sur les murs. Dans mes promenades, je rencontre peu de meubles mais beaucoup de cartons. Tout est vide.
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=26|ISBN=2-7158-1436-4}}▼
Au sol, il y a du marbre blanc, au ciel volent des mouettes blanches, qui ne ressemblent pas aux oiseaux que je connais.}}
{{Réf Livre|titre=
{{Citation|Comment fait-on un signe de croix ? Je ne connais rien à la religion. Comment faire un signe de croix avec des mains blanches de chantilly }}
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=26|ISBN=2-7158-1436-4}}▼
{{Réf Livre|titre=
{{Citation|En été, tout Marseille va à Cassis. La tôle de la voiture renvoie des éclairs blancs sous le soleil. Je cligne des yeux. J’aperçois à peine le conducteur }}
{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=160|ISBN=978-2-9599680-1-3}}
{{Citation|Il était parfaitement détendu. Ses fesses blanches lui faisaient une petite culotte. Il s’essuya en silence, un pli narquois au coin des commissures.}}
{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=155|ISBN=978-2-9599680-1-3}}
{{Citation|Rien n’est plus impressionnant qu’une calanque. Tirés du ciel, des blocs de roches blanches crêtées de noir plongent, verticaux, dans la mer.
Leurs clapotis égayèrent Sophie. Elle rit la première. Puis ce fut mon tour. Enfin ma mère découvra ses grandes dents blanches.}}
{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=1152|ISBN=978-2-9599680-1-3}}
{{Citation|L’inquiétude la rend cruelle. Quand elle tient une proie entre ses dents blanches, elle ne lâche jamais. Elle va mitrailler en scrutant mon regard. Que faire ? }}
{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=168|ISBN=978-2-9599680-1-3}}
{{Citation|Tout me manque. Le sourire blanc de ma mère me manque, l’ordinateur égoïste de mon père me manque, le thym et la sauge me manquent }}
{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=205|ISBN=978-2-9599680-1-3}}
{{Citation|Mon sang La traverse et me traverse comme un seul corps. Chaque jour, Elle grandit davantage.
Je flaire la folie. La nuit, Elle dort sous mon lit. Son pied blanc dépasse du matelas. J’essaie de faire comme si de rien n’était ; c’est juste mon imagination. Mais dès que je ferme les yeux, Elle se jette sur moi et m’étrangle }}
{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=205|ISBN=978-2-9599680-1-3}}
==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]], ''Paul et le Chat'', 2004 ====
{{Citation|Les cheveux sombres cachaient presque son visage clair. La souffrance ou la peur dilatait ses yeux noirs contre sa peau blanche. Elle criait parce qu'elle avait été réveillée en sursaut par la caméra ou parce qu'elle souffrait de sa jambe amputée..}}
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=36|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
▲{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=60|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
{{Citation|Le Mari, sa chemise amidonnée et blanche sur le divan noir, leva les bras au ciel vers une belle évidence. Chatons ? plus rien : il les avait noyés. Comment ? Il refusa d’en parler, balayant toutes mes questions d’un geste blanc.}}
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=44|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
{{Citation|Et je mis la télé en route. Toujours ces images en boucle, en cercle, qui se mordaient la queue. La Guerre continuait. Dans l’aube rougie, des hommes marchaient vers Bagdad. Ils marchaient vers la mort d'autres hommes dans le parfum des amandiers en fleurs.
À quoi t’attendais-tu Anne ?
Hein ?
Le Chat mit au monde un troisième chaton.
Tout blanc.}}
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=36|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
{{Citation|Moite, j’ouvris la fenêtre pour respirer. Gonflé, le cerisier floconnait, dépassé par l’abondance de ses pétales blancs. En face, la voisine souleva le rideau blanc qui retomba lentement. Le soleil médaillait le soldat. Solitaire, la fleur du magnolia éclatait en apothéose blanche. Et la Mort qui marchait là, entre les boules blanches, s’arrêta. }}
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=43|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
▲==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]] sous le nom de Anne Colmerauer, ''La déferlante'', 2003 ====
{{Citation |Oh, je n’y arriverai jamais ! Car je sais bien que l’Intelligence aux yeux perçants suit les cailloux blancs semés par la Logique, cette despote… }}
{{Réf Livre|titre=
{{Citation |On rentrait, ressortait avec de grands sacs blancs, comme des ailes de cygne, laissant derrière nous l’empreinte indélébile de l’ylang-ylang. }}
▲{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=
{{Citation |C’est avec ferveur que j’ai déchiré le papier de soie rien que pour l’entendre crépiter entre les doigts. Apparaît du blanc, que du blanc.
▲{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=37|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
Petite, je n’étais habillée qu’en blanc. Oui, tous les blancs :crème ivoire, césure. Blanc chagrin. Années d’enfance diluées dans l’immaculé.
Pour laver mon linge, enfin plutôt les taches de sang, ils avaient acheté une énorme quantité d’eau oxygénée Ce fut tout. Une machine à laver tournait exprès pour moi. La femme de ménage que la vue de draps aussi rouges avait effrayé fut renvoyée sur-le-champ.
Pour épurer les mauvaises pensées nourries contre ma famille, tous les soirs, je me purifiais en sacrifiant mes veines. Je dormais dans un pyjama blanc.
J'étais un ange, je vous dis. »}}
▲{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=
{{Citation |Je suis en train de me dire qu'elle a un accent Marseillais juste celui que Régine et moi avions perdus. Un accent rude, salé, fort, une lame blanche venant trancher la brume Lorraine }}
▲{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=60|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
▲{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=
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