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Le mot « aileron » peut faire référence :
== Littérature ==
À la nageoire dorsale de certains poissons ou mammifères marins, ou à l'extrémité de l’aile d’un oiseau ;
=== Roman ===
En aéronautique, voir aileron ;
En automobile, voir aileron ;
Pour les planches à voile, voir aileron ;
En architecture baroque, voir aileron ;
En viabilité hivernale, voir aileron de déneigement.
== Littérature ==
=== Roman ===
==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]] sous le nom de Anne Colmerauer, ''La déferlante'', 2003 ====
{{Citation |De mes omoplates croissent des amorces d’ailerons. Ils m'emportent, m’enlèvent, me soulèvent de terre. Ma volonté a pris ma tête, mes pieds.}}
 
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=9577|ISBN=2-7158-1436-4}}
==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]] sous le nom de Anne Colmerauer, ''La déferlante'', 2003 ====
 
{{Citation |Ces couleurs-ci ne semblent pas inspirer du tout, le mari désorienté…. Il serre la serviette à carreaux dans ses mains, en maugréant :
-Je crois vraiment qu’on a tous besoin de vacances !
Effaré, Philippe contemple les boursouflures des feuilles bleutées. Tom paraît très satisfait du chou bleu qu’il a entrepris d’explorer en Ferrari}}
 
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=95|ISBN=2-7158-1436-4}}
 
{{Citation |Ce soir, j’attaque Vermeer. Je vais tenter de reproduire ce tableau « La laitière », qui m’a laissé toute abasourdie .
De la cruche dans la jatte, coule le lait. Il coulait de façon quasi éternelle. La femme au tablier baisse les yeux, sa main gauche soutenait la cruche. On ne voit pas ses yeux.
Morte ? Immobile, figée ? Eternité? Surtout, surtout au centre du tableau, le tablier ! Non, que le Tablier ! Un tablier d'un Bleu ! Une de ces couleurs qui vous saute au visage …
Impossible de reproduire le bleu outremer du tablier. J’ajoute par-ci une touche de violet, par-là du noir. J’ai beau m’acharner, rien à faire. Invincible ce Bleu. }}
 
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=20|ISBN=2-7158-1436-4}}
 
==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]], ''Paul et le Chat'', 2004 ====
 
{{Citation| Du ciel cru, nu, soufflait soudain un vent bleu. Il fit claquer la chaise longue blanche rayée de bleu comme les voiles d’un bateau. Sans commentaires, je devinai le vent du côté de la Guerre. Des tourbillons de fumée bleue penchèrent à droite. Au travers des volutes, allaient et venaient des silhouettes noires, des silhouettes paniquées. Mère… et donc chargée de le soulever pour le poser devant ce qu’il convoitait. }}
 
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=86|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
 
{{Citation|Combien de mots pour décrire l’éclat outré de son regard, ce blanc qui diminue ? Combien pour cette pointe de jaune verdissant soudain l’iris ? Les désirs de Paul flottent, furtifs, fugaces dans son regard, modifiant les rayons bleutés, hachurant son iris.
Pour leur éclat, je peux bien choisir un bleu minéral : ardoise, turquoise, lapis-lazuli joli. Pour leur transparence, taper dans un bleu végétal : gentiane, pervenche, myosotis. Pour leur intensité, m’incliner vers l’art : Klee, Chagall, bleu Matisse, Picasso – ridicules peut-être au regard d’une si petite surface.}}
 
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=86|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
 
{{Citation|Bleu petit bateau, bleu de la Vierge Marie. Le rouge n’est pas si loin du bleu. Le rouge d’un cauchemar n’est qu’un rêve bleuté qui s’est asphyxié. }}
 
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=86|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
 
{{Citation|Bleu cathodique. Les images continuaient dans la cuisine avec les fumées bleutées qui se développaient lentement comme le souffle de la ville à l’agonie }}
 
{{Citation|Pis encore ! Elle est couverte de suçons ! De larges ecchymoses violettes maculent son beau cou blanc, ses épaules.}}
 
{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=205|ISBN=978-2-9599680-1-3}}
 
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=86|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
 
{{Citation|Jamais, je n’ai autant remarqué le vert puissant du Printemps, insultant les premiers bleus du ciel. De même, le rouge du sang me renvoie au bleu des yeux de Paul. Car le rouge n’est qu’un bleu qui a souffert. La souffrance se rattache à tout, s’accroche partout, se reflète dans les yeux bleu myosotis d’un bébé de mars. }}
 
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=92|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
 
[[Catégorie:Bleu|*]]