« Mahmoud Darwich » : différence entre les versions

écrivain palestinien
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Mahmoud Darwich, né le 13 mars 1941 à Al-Birwah (Palestine) et mort le 9 août 2008 à Houston (Texas, États-Unis), est une des figures de proue de la poésie palestinienne.

Œuvres

Celui qui m'a changé en exilé m'a changé en bombe… Palestine est devenue mille corps mouvants sillonnant les rues du monde, chantant le chant de la mort, car le nouveau Christ, descendu de sa croix, porta bâton et sortit de Palestine.

(Mahmoud Darwich (trad. Olivier Carré), Poèmes palestiniens, Éditions du Cerf, coll. Terres de feu, 1989 (éd. originale : 1970), ISBN : 2-204-03182-8)

Discours

  • Mais nous souffrons d'un mal incurable qui s'appelle l'espoir. Espoir de libération et d'indépendance. Espoir d'une vie normale où nous ne serons ni héros, ni victimes. Espoir de voir nos enfants aller sans danger à l'école. Espoir pour une femme enceinte de donner naissance à un bébé vivant, dans un hôpital, et pas à un enfant mort devant un poste de contrôle militaire. Espoir que nos poètes verront la beauté de la couleur rouge dans les roses plutôt que dans le sang. Espoir que cette terre retrouvera son nom original : terre d'amour et de paix. Merci de porter avec nous le fardeau de cet espoir.
    (Mahmoud Darwich, Nous souffrons d'un mal incurable : l'espoir, discours prononcé le 25 mars 2003 au Centre culturel Khalil Sakakini de Ramallah, traduit de l'anglais par Françoise Cartano)
  • Sans doute avons-nous besoin aujourd'hui de la poésie, plus que jamais. Afin de recouvrer notre sensibilité et notre conscience de notre humanité menacée et de notre capacité à poursuivre l'un des plus beaux rêves de l'humanité, celui de la liberté, celui de la prise du réel à bras le corps, de l'ouverture au monde partagé et de la quête de l'essence.
    (Mahmoud Darwich, « La poésie en des temps de sauvagerie », journal Al-Quds Al-Arabi, Londres, 2003-04-14. Discours inaugural prononcé le 3 avril 2003 lors de la « Rencontre avec Mahmoud Darwich » à la Cité du Livre d'Aix-en-Provence, traduit de l'arabe par Marcel Charbonnier)

Propos

Nous n'avons pas d'État, mais nous avons beaucoup d'humour.

(cité par Tahar Ben Jelloun, Mahmoud Darwich est mort. Vive sa poésie !, 2008)

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