« Bonheur » : différence entre les versions

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{{Citation|citation=Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi, la société n’est qu’un rêve de prédateur.}}
{{Réf Livre|référence=La Fée carabine/Gallimard-Folio|page=159}}
 
==== [[Yasmina Khadra]], ''L’Attentat'', 2005 ====
{{citation|citation=''C’est toi qui voulais tellement la rendre heureuse que tu refusais de considérer ce qui pouvait jeter de l’ombre sur son bonheur. Sihem ne voulait pas de ce bonheur-là. Elle le vivait comme un cas de conscience. La seule manière de s’en disculper était de rejoindre les rangs de la Cause. C’est un cheminement naturel quand on est issue d’un peuple en souffrance. Il n’y a pas de bonheur sans [[dignité]], et aucun [[rêve]] n’est possible sans [[liberté]]... Le fait d’être [[femme]] ne disqualifie pas la militante, ne l’exempte pas. L’[[humanité|homme]] a inventé la [[guerre]]'' ; la femme a inventé la [[résistance]]. ''Sihem était fille d’un peuple qui résiste. Elle était mieux placée pour savoir ce qu’elle faisait... Elle voulait'' mériter ''de vivre, ammou'', mériter ''son reflet dans le miroir'', mériter ''de rire aux éclats, pas seulement profiter de ses chances.'' [...] [C]''omment accepter d’être aveugle pour être heureux, comment tourner le dos à soi-même sans faire face à sa propre négation ? On ne peut pas arroser d’une main la fleur qu’on cueille de l’autre ; on ne rend pas sa grâce à la rose que l’on met dans un bocal, on la dénature ; on croit en embellir son salon, en réalité, on ne fait que défigurer son jardin...''}}
{{Réf Livre|auteur=Yasmina Khadra|titre=L’Attentat|éditeur=Pocket|année=2005|page=220}}
 
=== Théâtre ===