« Marc Lévy » : différence entre les versions

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=== ''Le premier jour'', 2009 ===
{{citation|citation=Elle releva la tête, son regard portait ailleurs, comme vers un [[pays]] lointain. Elle nous parla de l’[[Afrique]], d’une [[terre]] ocre que ses mains fouillaient sans relâche. Elle expliqua que l’[[humanité|homme]] ne serait jamais [[liberté|libre]] d’aller où il le souhaitait tant qu’il n’aurait pas appris d’où il venait. Son projet était, d’une certaine façon, le plus ambitieux de tous, il ne s’agissait là ni de science ni de technologies pointues, mais d’accomplir un [[rêve]], le sien. <br> « Qui sont nos [[père]]s ? » furent ses premiers [[mot]]s. Et dire que je rêvais de savoir où commençait l’aube ! <br> Elle captiva l’assemblée dès le début de son exposé. Exposé n’est pas le bon mot, c’était une [[histoire]] qu’elle nous racontait. [...] Elle parla de la vallée de l’Omo, j’aurais été bien incapable de décrire les [[montagne]]s d’Atacama aussi joliment qu’elle dessinait devant nous les rives du fleuve éthiopien. Par instants, il me semblait presque entendre le clapotis de l’[[eau]], sentir le souffle du [[vent]] qui charriait la poussière, les morsures du [[soleil]]. Le temps d’un récit, j’aurais pu abandonner mon métier pour embrasser le sien ; appartenir à son équipe, creuser le sol aride à ses côtés.}}{{Réf Livre|titre=Le premier jour|auteur=Marc Lévy|éditeur=Pocket|année=2009|page=170}}
 
{{citation|citation=[C]omment raconter quinze ans d’existence en quelques heures ? La mémoire est aussi paresseuse qu’hypocrite, elle ne retient que les meilleurs et les pires souvenirs, les temps forts, jamais la mesure du quotidien, qu’elle efface. Plus j’entendais Keira me parler, plus je retrouvais dans sa voix cette clarté qui m’avait tant séduit, ce regard vif dans lequel il m’arrivait de m’abîmer certains soirs, ce sourire qui avait bien failli me faire renoncer à mes projets ; et pourtant, en l’écoutant, j’avais bien du mal à me souvenir du temps où elle était repartie vivre en France.
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{{citation|citation=Adrian, tu ne t’es jamais demandé d’où nous venions ? N’as-tu jamais rêvé de découvrir si la [[vie]] était le fruit d’un [[hasard]] ou de la main de [[Dieu]] ? Quel sens donner à notre [[évolution]] ? Sommes-nous juste une étape vers une autre [[civilisation]] ?}}{{Réf Livre|titre=Le premier jour|auteur=Marc Lévy|éditeur=Pocket|année=2009|page=495}}
 
{{citation|citation=Elle releva la tête, son regard portait ailleurs, comme vers un [[pays]] lointain. Elle nous parla de l’[[Afrique]], d’une [[terre]] ocre que ses mains fouillaient sans relâche. Elle expliqua que l’[[humanité|homme]] ne serait jamais [[liberté|libre]] d’aller où il le souhaitait tant qu’il n’aurait pas appris d’où il venait. Son projet était, d’une certaine façon, le plus ambitieux de tous, il ne s’agissait là ni de science ni de technologies pointues, mais d’accomplir un [[rêve]], le sien. <br> « Qui sont nos [[père]]s ? » furent ses premiers [[mot]]s. Et dire que je rêvais de savoir où commençait l’aube ! <br> Elle captiva l’assemblée dès le début de son exposé. Exposé n’est pas le bon mot, c’était une [[histoire]] qu’elle nous racontait. [...] Elle parla de la vallée de l’Omo, j’aurais été bien incapable de décrire les [[montagne]]s d’Atacama aussi joliment qu’elle dessinait devant nous les rives du fleuve éthiopien. Par instants, il me semblait presque entendre le clapotis de l’[[eau]], sentir le souffle du [[vent]] qui charriait la poussière, les morsures du [[soleil]]. Le temps d’un récit, j’aurais pu abandonner mon métier pour embrasser le sien ; appartenir à son équipe, creuser le sol aride à ses côtés.}}{{Réf Livre|titre=Le premier jour|auteur=Marc Lévy|éditeur=Pocket|année=2009|page=170}}
 
== Bibliographie ==