« Stephen King » : différence entre les versions

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Olyvar (discussion | contributions)
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|année=2013
|page=511
|traducteur=Nadine Gassie
|ISBN=2-226-24694-3}}
 
{{citation|citation=Elle prend ma main comme une femme en plein rêve. Elle est dans un rêve, et moi aussi. Comme tous les rêves délicieux, celui-ci sera bref… mais c'est de la brièveté que provient le délice, pas vrai ? (…) Sadie trébuche sur une chaise mais je me tiens prêt et je la rattrape facilement par le bras. — ''Désolée, je suis maladroite'', laisse-t-elle échapper. — ''Vous l'avez toujours été, Sadie. C'est l'un de vos traits les plus attachants.'' Avant qu'elle puisse s'en étonner, je glisse mon bras autour de sa taille. Elle glisse le sien autour de la mienne, me regardant toujours dans les yeux. Les lumières miroitent sur ses joues et brillent dans ses yeux. Nous joignons nos mains, nos doigts se nouent naturellement, et pour moi les années se dérobent, comme un manteau étriqué et trop lourd quitterait mes épaules. (…) Elle parle d'une voix presque trop faible pour que je l’entende par dessus la musique, mais je l'entends - je l'ai toujours entendue. — ''Qui es-tu, George ? — Quelqu'un que tu as connu dans une autre vie, chérie.'' Alors la musique nous prend, la musique abolit les ans et nous dansons.}}
{{Réf Livre
|titre=22/11/63
|auteur=Stephen King
|éditeur=Albin Michel
|année=2013
|page=930
|traducteur=Nadine Gassie
|ISBN=2-226-24694-3}}