« Jacques Lacan » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
SamoaBot (discussion | contributions)
m Robot : migration de 6 liens interwiki fournis maintenant par Wikidata à Q169906
Ligne 59 :
=== [[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]], ''Les Perversions sexuelles et narcissiques'', 2005 ===
''' Caractéristiques des perversions '''
{{Citation|citation=Même si Lacan n'a pas consacré de séminaire ou de texte à la « structure perverse », son oeuvreœuvre a représenté une des sources de cette formule. Par « structure perverse », il faut concevoir un type de discours totalement distinct de celui de la névrose (hystérie ou obsessionnelle) et celui de la psychose (délirante principalement). Cette structure est intelligible à partir de l'OedipeŒdipe, pivot de la conception lacanienne du Sujet. La structure perverse est caractérisée par l'affirmation et la démonstration (''cf''. notamment les textes de [[Marquis de Sade|Sade]]) par le sujet, que seule la loi impérative de son désir propre importe et qu'elle prime sur la loi du désir de l'autre.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=49|partie=II. Caractéristiques des perversions|chapitre=2. Critères psychopathologiques|section=2.2 Les conceptions post-freudiennes b) Structure perverse ?|ISBN=2-200-34042-7}}
 
{{Citation|citation=Pour Lacan, le pervers oppose à la castration une face qui reconnaît le manque structurel de l'objet du désir, mais aussi, et simultanément, une face, relevant de l'imaginaire, qui affirme l'existence de cet objet que le sujet ne peut que vouloir. C'est l'importance accordée par le pervers au fantasme et à l'imaginaire en général, au détriment du symbolique, qui constitue la source de l'acte pervers et de la quête de jouissance, position psychique qui tient à l'échec de la structuration oedipienneœdipienne. En effet, l'accès à l'OedipeŒdipe fait que le sujet renonce à l'objet primordial, renoncement qui inaugure la possibilité du désir supposant l'existence du désir de l'autre. La perversion, avatar de l'angoisse de la castration, réalise par le déni de la castration maternelle un fragile équilibre entre une reconnaissance de la différence des sexes et une jouissance, dans le défi et la transgression, qui s'affranchit du désir de la mère pour le père.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=49|partie=II. Caractéristiques des perversions|chapitre=2. Critères psychopathologiques|section=2.2 Les conceptions post-freudiennes b) Structure perverse ?|ISBN=2-200-34042-7}}