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'''[[w:Marguerite Duras|Marguerite Duras]]''', pseudonyme de l'écrivaine et dramaturge française, née Marguerite, Germaine, Marie, Donnadieu, le 4 avril [[w:1914|1914]] à Gia Dinh, près de Saïgon en Indochine. Morte le 3 mars [[w:1996|1996]] à Paris. Son œuvre se distingue par la diversité de ses activités. Elle renouvela le genre romanesque et bouscula les conventions théâtrales et cinématographiques comme dialoguiste, scénariste et réalisatrice.
 
== ''[[w:L'Amant (roman)|l'amant]]'', [[w:1984 en littérature|1984]] ==
{{Citation
|citation=Que je vous dise encore. J'ai quinze ans et demi. C'est le passage d'un bac sur le Mékong. L'image dure pendant toute la traversée du fleuve. J'ai quinze ans et demi. Il n'y a pas de saisons dans ce pays là. Nous sommes dans une saison unique, chaude, monotone, nous sommes dans la longue zone chaude de la terre, pas de printemps, pas de renouveau.
}}
{{Réf Livre|titre=[[w:L'Amant (roman)|L'amant]]
|auteur=[[w:Marguerite Duras|Marguerite Duras]]
|éditeur=Les éditions de minuit
|année=1984
|page=11
|ISBN=978-2-7073-0695-1
}}
 
{{Citation
|citation=Il a allumé une cigarette et il me l'a donnée. Et tout bas contre ma bouche, il m'a parlé. Je lui ai parlé moi aussi tout bas. Parce qu'il ne sait pas pour lui, je le dis pour lui, à sa place, parce qu'il ne sait pas qu'il porte en lui une élégance cardinale, je le dis pour lui.
}}
{{Réf Livre|titre=[[w:L'Amant (roman)|L'amant]]
|auteur=[[w:Marguerite Duras|Marguerite Duras]]
|éditeur=Les éditions de minuit
|année=1984
|page=55
|ISBN=978-2-7073-0695-1
}}
 
{{Citation
|citation=Cette nuit là, perdue entre les nuits et les nuits, de cela elle était sure, la jeune fille l'avait justement passée sur le bateau, et elle avait été là quand cette chose s'était produite, cet éclatement de la musique de Chopin sous le ciel illuminé de brillances. Il n'y avait pas un souffle de vent et la musique s'était répandue partout dans le paquebot noir, comme une injonction du ciel dont on se savait pas à quoi elle avait trait, comme un ordre de Dieu dont on ignorait la teneur. Et la jeune fille s'était dressée comme pour aller se tuer, se jeter à son tour dans la mer et après elle avait pleuré parce qu'elle avait pensé à cet homme de Cholen et elle n'avait pas été sûre tout à coup de ne pas l'avoir aimé d'un amour qu'elle n'avait pas vu car il s'était perdu dans l'histoire comme l'eau dans le sable et qu'elle le retrouvait seulement maintenant à cet instant de la musique jetée à travers la mer.
}}
{{Réf Livre|titre=[[w:L'Amant (roman)|L'amant]]
|auteur=[[w:Marguerite Duras|Marguerite Duras]]
|éditeur=Les éditions de minuit
|année=1984
|page=138
|ISBN=978-2-7073-0695-1
}}
 
== ''La Vie matérielle'', [[w:1987 en littérature|1987]] ==