« Stéphane Mallarmé » : différence entre les versions

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'''{{w|Stéphane Mallarmé|Stéphane Mallarmé}}''', de son vrai nom '''Etienne Mallarmé''', est un [[:Catégorie:Poète|poète]] [[:Catégorie:Personnalité française|français]], né le {{Date|18|mars|1842}} à [[w:Paris|Paris]], et mort le {{Date|9|septembre|1898}} à Valvins (commune de [[w:Vulaines-sur-Seine|Vulaines-sur-Seine]], [[w:Seine-et-Marne|Seine-et-Marne]]).
 
vas te faire enculer
== ''Poésies'' ==
 
{{citation|citation=La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres.}}
{{Réf Livre|titre=Poésies
|auteur=Stéphane Mallarmé
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=1992
|année d'origine=1899
|section=« Brise marine »
|page=22
|s=Brise marine (Mallarmé)}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
|année=2009
|mois=octobre
|jour=11
|commentaire=
|}}
 
 
{{citation|citation=Aboli bibelot d'inanité sonore [...]}}
{{Réf Livre|titre=Poésies
|auteur=Stéphane Mallarmé
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie/Gallimard
|année=1992
|année d'origine=1899
|section=« Plusieurs sonnets »
|page=59
|s=« Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx »}}
 
{{citation|<poem>Mais j'aime peu voir, Muse, ô reine des poèmes,
Dont la toison nimbée a l'air d'un ostensoir,
Un poète qui polke avec un habit noir.
</poem>}}
{{Réf Livre
|titre de la contribution= Contre un poète parisien
|titre= Œuvres complètes
|auteur= Stéphane Mallarmé
|éditeur= Flammarion
|année= 1983
|page= 126
}}
 
{{citation|<poem>Le printemps maladif a chassé tristement
L'hiver, saison de l'art serein, l'hiver lucide,
Et dans mon être à qui le sang morne préside
L'impuissance s'étire en un long bâillement.
</poem>}}
{{Réf Livre
|titre de la contribution= Renouveau
|titre= Œuvres complètes
|auteur= Stéphane Mallarmé
|éditeur= Flammarion
|année= 1983
|page= 130
}}
 
{{citation|<poem>Parce que de la viande était à point rôtie,
Parce que le journal détaillait un viol,
Parce que sur sa gorge ignoble et mal bâtie
La servante oublia de boutonner son col,
(…)
Un niais met sous lui sa femme froide et sèche,
Contre ce bonnet blanc frotte son casque-à-mèches
Et travaille en soufflant inexorablement :
 
Et de ce qu'une nuit; sans rage et sans tempête,
Ces deux êtres se sont accouplés en dormant,
O Shakspeare et toi, Dante, il peut naître un poëte !
</poem>}}
{{Réf Livre
|titre= Œuvres complètes
|auteur= Stéphane Mallarmé
|éditeur= Flammarion
|année= 1983
|page= 142
}}
 
{{citation|<poem>Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête
En qui vont les péchés d'un peuple, ni creuser
Dans tes cheveux impurs une triste tempête
Sous l'incurable ennui que verse mon baiser.
</poem>}}
{{Réf Livre
|titre de la contribution= A une putain
|titre= Œuvres complètes
|auteur= Stéphane Mallarmé
|éditeur= Flammarion
|année= 1983
|page= 158
}}
 
{{citation|<poem>Je goûterai le fard pleuré par tes paupières,
Pour voir s'il sait donner au cœur que tu frappas
L'insensibilité de l'azur et des pierres.
</poem>}}
{{Réf Livre
|titre de la contribution= Tristesse d'été
|titre= Œuvres complètes
|auteur= Stéphane Mallarmé
|éditeur= Flammarion
|année= 1983
|page= 206
}}
 
 
{{citation|<poem>La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles
- C'était le jour béni de ton premier baiser.
</poem>}}
{{Réf Livre
|titre de la contribution= Apparition
|titre= Œuvres complètes
|auteur= Stéphane Mallarmé
|éditeur= Flammarion
|année= 1983
|page= 290
}}
 
{{citation|<poem>Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui !
</poem>}}
{{Réf Livre
|titre de la contribution=
|titre= Œuvres complètes
|auteur= Stéphane Mallarmé
|éditeur= Flammarion
|année= 1983
|page= 308
}}
 
== ''Un coup de dés jamais n’abolira le hasard'' ==