|citation=Le processus de la meditation s'eclaireéclaire si on Iele compare au sommeil ; tout en ressemblant a celui .. -ci, il lui est d'autre part tout a fait opposeopposé. C'est un sommeil qui, par rapport aà la conscience ordinaire diurne, correspond aà un etatétat de veille supe· rieursupérieur. Ce qui importe, c'est que, par la concentration sur la representationreprésentation ou !l'image en question,' l'ameâme soit obligeeobligée de tirer de son propre fond des forces beaucoup plus puissantes que celles dont elle use dans Iala vie pour la conscience ordinaire. Son activiteactivité interieureintérieure s'accroit ainsi. Elle se liberelibère de son corps· comme dans Ie sommeil; mais au lieu de sombrer dans l'inconscience, eUeelle connait un monde qu'elle ignorait auparavant. Bien que son etatétat soit alors comparable au sommeil en ce sens qu'elle s'est detacheedetachée de son corps, cet etatétat peut pourtant etre considereconsidéré comme un etatétat de veille,0superieurou supérieur. L'ameâme se connaitconnaît alors elle-meme dans sa veritable nature independanteindépendante, tandis qu'aà l'etatétat de veille ordinaire - ses forces etantétant beaucoup moins developpeesdéveloppées - elle ne devient consciente qu'avec l'aide de son corps; eUeelle ne se connaitconnaît donedonc pas eUeelle-mememême et se per<;:oitperçoit seulement dans !l'image que son corps - ou plutôt ses processus organiques - lui presente comme une sorte de reflet.
