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|ISBN=978-2-916727-79-0
}}
 
== ''Pêcheur de lunes'' ==
{{Citation
|citation=Dans les Andes, on ne compte pas quatre éléments, mais cinq : l'air diaphane, l'eau insondable des lacs, le feu des volcans, la terre qui tremble, et le silence. Un silence de sépulcre, d'ordre divin, que seule trouble la voix des esprits en soulevant des trombres de poussière qui emportent l'âme des humains : le vent. L'homme écoute le vent, dans les Andes, comme la voix de son créateur. Confondu dans sa petitesse, relégué à l'état d'épisode, conscient de son impuissance, il s'est cherché des alliés dans l'au-delà. Soleil, lune, lacs, montagnes, cascades, rivières, rocs et vents, glaciers, et toutes les forces de la nature, tout est déifié.
}}
{{Réf Livre|titre=Pêcheur de lunes
|auteur=Jean Raspail
|éditeur=Robert Laffont
|année=1990
|page=104
|ISBN=2-221-06672-3
}}
 
{{Citation
|citation=« Nous autres, le peuple du Lac, nous ne sommes pas des hommes... Notre sang est noir... La foudre ne peut pas nous frapper... Nous ne parlons pas la langue des hommes et ils ne comprennent pas ce que nous disons... Notre tête est différente de celle des autres Indiens... Nous sommes un peuple à part, très vieux, le plus vieux. Nous ne sommes pas des hommes... »
}}
{{Réf Livre|titre=Pêcheur de lunes
|auteur=Jean Raspail
|éditeur=Robert Laffont
|année=1990
|page=120
|ISBN=2-221-06672-3
}}
 
{{Citation
|citation=Une vague est morte sur nos rives matérielles. Sans bruit, sans force, car elle venait de très loin. Je l'ai prise dans le creux de ma main. Puis elle m'a échappé et il n'en restait rien.
}}
{{Réf Livre|titre=Pêcheur de lunes
|auteur=Jean Raspail
|éditeur=Robert Laffont
|année=1990
|page=127
|ISBN=2-221-06672-3
}}
 
== ''Journal peau-rouge'' ==
{{Citation
|citation=Terre ? Tribu légale ? Pour quoi faire ? répéta Peter. [[w:Mohicans|Les Mohicans]] ne sont pas des mendiants. Ils gagnent leur vie. Nous méprisons les secours du B.I.A. et le prix payé pour les souffrances passées. Quant à notre terre, la voilà ! (Il désignait d'un geste tout le pays autour de lui, son chantier, l'usine voisine, la ville là-bas où il habitait.) Nous ne l'avons jamais quittée. Pourquoi nous réfugier sur un petit bout de territoire ? A trente familles que nous sommes, alors nous aurions vraiment l'impression d'avoir perdu notre pays. Tandis que dispersés, circulant pour nous rendre visite, nous pouvons imaginer que tout le Connecticut est encore mohican...)
}}
{{Réf Livre|titre=Journal peau-rouge
|auteur=Jean Raspail
|éditeur=Robert Laffont
|année=1975
|page=68
}}
 
{{Citation
|citation=On peut juger une race sur l'allure de ses femmes. C'est le meilleur test. Je regardai le visage de Mlle Baldwin, encadré par deux nattes blondes : même masque d'immobilité heureuse que celui du vieux guerrier. Il était quatre heures de l'après-midi lorsqu'ils commencèrent à tourner. A quatre heures du matin, lorsque je les quittai, ils tournaient toujours. Aucun d'entre eux, ni M. le banquier, ni M. le directeur, n'étaient encore revenus sur terre.
}}
{{Réf Livre|titre=Journal peau-rouge
|auteur=Jean Raspail
|éditeur=Robert Laffont
|année=1975
|page=169
}}
 
 
{{Citation
|citation=Melody Stray Calf a vingt ans, mais elle a mille ans. Elle est l'éternité de l'Indien et elle le sait. Elle n'en tire aucun orgueil, ni vanité, elle est heureuse, simplement.
}}
{{Réf Livre|titre=Journal peau-rouge
|auteur=Jean Raspail
|éditeur=Robert Laffont
|année=1975
|page=249
}}
 
== Voir aussi ==
{{autres projets|commons=Jean raspail|w=Jean Raspail}}
 
{{DEFAULTSORT:Raspail, Jean}}