« Jerzy Popiełuszko » : différence entre les versions

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|année=1984
|page=143
}}
 
{{Citation
|citation=Garder sa dignité d'homme, c'est rester soi-même dans toutes les situations de la vie. C'est demeurer dans la vérité, même si cela devait nous coûter cher. Car dire la vérité coûte cher. Seul l'ivraie est de vil prix. Il faut payer pour le grain de la vérité. Toute chose, toute grande cause doit coûter et doit être difficile. Il n'y a que les choses petites et médiocres qui sont faciles. Déjà, le poète '''[[Novalis]]''' disait : « L'homme s'appuie sur la vérité. S'il trahit la vérité, il se trahit. Celui qui trahit la vérité, se trahit lui-même. » Le mensonge avilit la dignité humaine et est l'apanage des esclaves, des pusillanimes.
}}
{{Réf Livre|titre=Le chemin de ma croix
|auteur=Jerzy Popieluszko
|éditeur=cana
|traducteur=Michel de Wieyzka
|année=1984
|page=165
}}
 
{{Citation
|citation=Finalement, la dignité humaine, c'est aussi la dignité du travail humain. C'est le droit à avoir des conditions de travail, telle que les forces de l'homme ne s'épuisent pas, que l'homme ne soit pas prématurément exténué. La chose la plus importante n'est pas que l'homme fasse beaucoup de choses en peu de temps, mais qu'il travaille bien et longtemps. On peut humilier l'homme, on peut aussi le priver de sa dignité par le travail, quand par l'excès de stimulants on l'incite à un effort extrême, et l'on viole l'ordre divin. la civilisation purement matérielle fait de l'homme un esclave de ses propres productions et elle le prive de sa vraie valeur.
}}
{{Réf Livre|titre=Le chemin de ma croix
|auteur=Jerzy Popieluszko
|éditeur=cana
|traducteur=Michel de Wieyzka
|année=1984
|page=167
}}
 
{{Citation
|citation=Mes chers amis, vous devez avoir en vous quelque chose de semblable à des aigles. un cœur d'aigle et un regard d'aigle, comme disait le regretté primat. Vous devez tremper votre âme et l'élever très haut, pour pouvoir, tels des aigles survoler toute la volaille, en marche vers l'avenir de notre Patrie. Ce n'est qu'en ressemblant à des aigles que vous pourrez affronter les vents, les orages et les tempêtes de l'Histore, sans vous laisser mener à l'esclavage. Souvenez-vous-en ! Les aigles sont des oiseaux libres, car ils volent haut dans le ciel et ne se vautrent pas à terre.
|précisions=Il convient d'avoir à l'esprit que l'emblème national de la Pologne est un aigle blanc.
}}
{{Réf Livre|titre=Le chemin de ma croix
|auteur=Jerzy Popieluszko
|éditeur=cana
|traducteur=Michel de Wieyzka
|année=1984
|page=173
}}
 
{{Citation
|citation=« Malheur à la société dont les citoyens ne sont pas guidés par le courage ! Ils cessent alors d'être des citoyens pour devenir de simples esclaves. Si le citoyen renonce à la vertu du courage, il devient esclave et se cause le plus grand des torts, à lui-même, à sa personne, mais aussi à sa famille, à son groupe professionnel, à La Nation, à l'État et à l'Église, même si la peur et la crainte lui font facilement obtenir du pain et des avantages secondaires... » <br />
Et encore : « Malheur aux gouvernants qui veulent acheter au prix de la peur et de la crainte servile !... Si le pouvoir gouverne des citoyens effrayés, il ravale son autorité, il appauvrit la vie nationale, culturelle et les valeurs de la vie professionnelle... »
}}
{{Réf Livre|titre=Le chemin de ma croix
|auteur=Jerzy Popieluszko
|éditeur=cana
|traducteur=Michel de Wieyzka
|année=1984
|page=180
}}
 
{{Citation
|citation=Je vous demande de réfléchir : mesurons le courage que chacun de nous détient pour réclamer la justice, dans quelle mesure chacun de nous est un promoteur de la justice en commençant par lui-même, par sa famille, par son entourage. Car c'est souvent notre passivité morale qui est à l'origine de l'injustice.
}}
{{Réf Livre|titre=Le chemin de ma croix
|auteur=Jerzy Popieluszko
|éditeur=cana
|traducteur=Michel de Wieyzka
|année=1984
|page=185
}}