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[[Fichier:In the beys garden.jpg|thumb|210px|<center>''Dans les jardins du Bey'' — [[w:John Frederick Lewis|John Frederick Lewis]] (1865)</center>]]
 
Un '''{{w|jardin}}''' est un espace extérieur ou intérieur, clos ou délimité où l'on cultive des végétaux, doté selon l'usage d'équipements hydrauliques, d'entretien, d'aides à la végétation, de circulations, d'espaces, meubles et constructions fonctionnels ou décoratifs.
 
 
 
 
 
==== [[Anaïs Nin]], ''Henry et June — Les cahiers secrets'', 1986 ====
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{{Citation|citation=<poem>Il est vrai, comme le dit Allendy, que je mêle aux inventions de mon esprit de véritables sentiments, si bien que j'en deviens prisonnière, en toute bonne foi. Il m'a appelé « la plus sympathique » des menteuses. Oui, je suis la plus noble des hypocrites. Mes mobiles, ainsi que le révèle la psychanalyse, sont presque dénués de toute malveillance. Ce n'est pas pour faire du mal que je permets à mon amant de dormir dans le lit de mon mari. C'est parce que je n'ai aucun sens du sacré. Si Henry avait été lui-même plus audacieux, j'aurais fait prendre un somnifère à Hugo et j'aurais dormi avec lui. Mais il était trop timoré, même pour me voler un baiser. Ce n'est que lorsque Hugo fut parti qu'il me jeta sur les feuilles de lierre au fond du jardin.
J'avais passé l'autre fois quatre jours avec un amant humain et passionné. Mais cette fois je fus baisée par un cannibale. J'exprimais des sentiments humains, mais je savais qu'en cet instant précis il n'était plus un homme. L'écrivain se drape dans son humanité, mais ce n'est qu'un camouflage.</poem>}} {{Réf Livre|titre=Henry et June — Les cahiers secrets|auteur=[[Anaïs Nin]]|éditeur=Stock|traducteur=Béatrice Commengé|année=2007|année d'origine=1986|page=280|section=Août (1932)|ISBN=978-2-234-05990-0}}
 
 
==== [[Renée Vivien]], ''La Dame à la Louve'', 1904 ====
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{{Citation|citation=Dans le ciel du Sud, j'ai planté des jardins de feu, des jardins de sang. Leurs branches de corail frôlent encore le front des amoureux. Là-bas, l'amour est la rencontre de deux aérolithes au milieu de l'espace et non pas cette obstination de pierres qui se frottent pour s'arracher un baiser crépitant.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=92|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''Papillon d'obsidienne''|ISBN=2-07-031789-7}}
 
 
=== Roman ===
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Stelio sourit en remarquant à quel point ses familiers s’étaient imprégnés de son essence et combien profondément le sceau de son style s’était imprimé sur leurs esprits. Subitement s’offrit à son désir l’image de la Foscarina empoisonnée par l’art, chargée d’expérience voluptueuse, ayant le goût de la maturité et de la corruption dans sa bouche éloquente, ayant l’aridité de la vaine fièvre dans ses mains qui avaient exprimé le suc des fruits fallacieux, gardant les vestiges de cent masques sur ce visage qui avait simulé la fureur des passions mortelles. C’était ainsi que se la représentait son désir ; et il palpitait à la pensée que, tout à l’heure, il la verrait émerger de la foule comme de l’élément dont elle était l’esclave, et qu’il puiserait dans le regard de cette femme l’ivresse nécessaire.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=28|chapitre=I. L'épiphanie du feu}}
 
 
 
==== [[Pierre Louÿs]], ''Les Aventures du Roi Pausole'', 1900 ====
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{{Réf Livre|titre=Porporino ou les mystères de Naples|auteur=[[Dominique Fernandez]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1974|année d'origine=1974|page=263|section=Le secret des perruques grises|partie=II « Les pauvres de Jésus-Christ »|ISBN=978-2-246-01243-6}}
 
==Citations à revoir, déplacer etc...==
==== [[Vladimir Nabokov]], ''Littératures'', 1941-1958 ====
''' Marcel Proust '''
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{{citation|citation=En général, les jeunes filles de Tourguéniev excellent dans l'art de sauter du lit pour plonger dans leur crinoline, s'asperger le visage d'eau froide et se précipiter dans le jardin, aussi fraîches que des roses, vers l'inévitable rendez-vous sous la tonnelle.}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|traducteur=Marie-Odile Fortier-Masek|année=2010|année d'origine=1980|page=607|collection=Bouquins|partie=Littératures II|section=Ivan Tourguéniev (1818-1883)}}
 
 
 
[[Catégorie:Jardinage]]
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