« Antoine de Saint-Exupéry » : différence entre les versions

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Ajout de citations "Un sens à la vie"
→‎Correspondance : Ajout de passages de "Lettres à sa mère"
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|année d'origine=1930
|collection=folio Plus}}
 
 
{{citation|citation=Au Mans, quand nous étions couchés, quelquefois vous chantiez en bas. Ça nous arrivait comme les échos d'une fête immense. Ça me semblait ainsi. La chose la plus « bonne », la plus paisible, la plus amie que j'aie jamais connue, c'est le poêle de la chambre d'en haut à Saint-Maurice. Jamais rien ne m'a autant rassuré sur l'existence. Quand je me réveillais la nuit, il ronflait comme une toupie et fabriquait au mur de bonnes ombres. Je ne sais pourquoi je pensais à un caniche fidèle. Ce petit poêle nous protégeait de tout. Quelquefois vous montiez, vous ouvriez la porte et vous nous trouviez bien entourés de bonne chaleur. Vous l'écoutiez ronfler à toute vitesse et vous redescendiez.<br />
Je n'ai jamais eu d'ami pareil.
}}
{{Réf Livre
|titre=Lettres à sa mère
|auteur=Antoine de Saint-Exupéry
|éditeur=Gallimard
|année=2005
|page=219
|ISBN=2-07-040166-9
|collection=folio}}
 
{{citation|citation=Ma mère, vous vous penchiez sur nous, sur ce départ d'anges et pour que le voyage soit paisible, pour que rien n'agitât nos rêves, vous effaciez du drap ce pli, cette ombre, cette houle...
}}
{{Réf Livre
|titre=Lettres à sa mère
|auteur=Antoine de Saint-Exupéry
|éditeur=Gallimard
|année=2005
|page=221
|ISBN=2-07-040166-9
|collection=folio}}
 
{{citation|citation=C'est un peu pour Consuelo que je suis rentré, mais c'est par vous, maman, que l'on rentre. Vous si faible, vous saviez-vous à ce point ange gardienne, et forte, et sage, et si pleine de bénédictions, que l'on vous prie, seul, dans la nuit ?
}}
{{Réf Livre
|titre=Lettres à sa mère
|auteur=Antoine de Saint-Exupéry
|éditeur=Gallimard
|année=2005
|page=226
|ISBN=2-07-040166-9
|collection=folio}}
 
{{citation|citation=J'ai tellement de chagrin. J'ai infiniment besoin de votre tendresse, Maman chérie, ma petite Maman. Pourquoi faut-il que tout ce que j'aime sur terre soit menacé ? Ce qui m'effraie bien plus que la guerre, c'est le monde de demain. Tous ces villages détruits, toutes ces familles dispersées. La mort, ça m'est égal, mais je n'aime pas que l'on touche à la communauté spirituelle. Je nous voudrais tous réunis autour d'une table blanche.
}}
{{Réf Livre
|titre=Lettres à sa mère
|auteur=Antoine de Saint-Exupéry
|éditeur=Gallimard
|année=2005
|page=229
|ISBN=2-07-040166-9
|collection=folio}}
 
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