« Homère » : différence entre les versions

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[[Fichier:William-Adolphe Bouguereau (1825-1905) - Homer and his Guide (1874).jpg|thumb|250px|<center>''Homer and his Guide'' — [[w:William Bouguereau|William Bouguereau]] (1874)</center>]]
 
'''[[w:Homère|Homère]]''' (en [[w:grec ancien|grec ancien]] {{grec ancien|Ὅμηρος}} / ''Hómêros'') est réputé avoir été un [[w:aède|aède]] (poète) de la fin du VIIIeVIII{{e}} siècle av. J.-C. C'est le premier poète grec dont les œuvres nous sont parvenues. Il était surnommé simplement « le Poète » ({{grec ancien|ὁ Ποιητής}} / ''ho Poiêtếs'') par les Anciens. [[Victor Hugo]] écrivit à son propos dans ''William Shakespeare'' : « Le monde naît, Homère chante. C'est l'oiseau de cette aurore ».
 
Le fait qu'il ait eu une existence réelle ou simplement qu'il représente une personnification tardive d'un éventuel auteur ou collectif (comme [[w:Rrose Sélavy|Rrose Sélavy]] ou [[w:Nicolas Bourbaki|Nicolas Bourbaki]]) semble aujourd'hui impossible à établir avec certitude.
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{{citation|Souviens-toi de ton père, Achille pareil aux dieux. Il a mon âge, il est, tout comme moi, au seuil maudit de la vieillesse. Des voisins l'entourent, qui le tourmentent sans doute, et personne auprès de lui, pour écarter le malheur, la détresse ! Mais il a, du moins, lui, cette joie au cœur, qu'on lui parle de toi comme d'un vivant, et il compte chaque jour voir revenir son fils de Troie. Mon malheur, à moi, est complet. J'ai donné le jour à des fils, qui étaient des braves, dans la vaste Troie : et je songe que d'eux aucun ne m'est resté. Ils étaient cinquante, le jour où sont venus les fils des Achéens ; dix-neuf sortaient du même sein, le reste m'était né de femmes en mon palais. La plupart ont eu les genoux rompus par l'ardent Arès. Le seul qui me restait, pour protéger la ville et ses habitants, tu me l'as tué hier, défendant son pays — Hector. C'est pour lui que je viens aux nefs des Achéens, pour te le racheter. Je t'apporte une immense rançon. Va, respecte les dieux, Achille, et, songeant à ton père, prends pitié de moi. Plus que lui encore, j'ai droit à la pitié ; j'ai osé, moi, ce que jamais encore n'a osé mortel ici-bas : j'ai porté à mes lèvres les mains de l'homme qui m'a tué mes enfants.
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par leur propre fureur ils furent perdus en effet,
ces enfants qui touchèrent aux troupeaux du dieu d'En Haut,
le Soleil qui leur prit le bonheur du retour...retour…
À nous aussi, Fille de Zeus, conte un peu ces exploits !</poem>
|précisions=Invocation à la Muse formant le prélude de l'épopée.}}
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J'aimerais mieux être sur terre domestique d'un paysan,
fût-il sans patrimoine et presque sans ressources,
que de régner ici parmi ces ombres consumées...consumées…</poem>
|précisions=L'ombre d'Achille s'adressant à Ulysse au pays des morts.}}
{{Réf Livre
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== D'autres auteurs le concernant ==
 
 
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