« Bret Easton Ellis » : différence entre les versions

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'''[[w:Bret Easton Ellis|Bret Easton Ellis]]''', né le {{date|7|mars|1964}}, est un écrivain américain.
 
== Citations de l'auteur ==
=== ''[[w:American Psycho (roman)|American Psycho]]'', 1991 ===
{{Citation|citation=Je pense J&B. Je pense verre de J&B dans ma main droite. Je pense main. Charivari. Chemise de chez Charivari. Je pense fusilli. Je pense Jami Gertz. je pense que j'aimerais enculer Jami Gertz. Porshe 911. Je pense au shar-pei. J'aimerais posséder un shar-pei. Je pense que j'ai vingt-six ans. L'année prochaine, j'aurai vingt-sept ans. Un valium. Je voudrais un valium. Je pense, non, deux valium. Je pense téléphone cellulaire... }}
{{Réf Livre
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|ISBN=2-221-08899-9}}
 
=== ''[[w:Glamorama|Glamorama]]'', [[w:1999 en littérature|1999]] ===
 
{{Citation|Et la mort passe par vagues successives.
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|ISBN=2-264-03191-3}}
 
=== ''[[w:Moins que zéro|Moins que zéro]]'', 1985 ===
{{Citation|Il pleut toujours. Et ce soir-là, après avoir reçu trois coups de fil silencieux, je casse un verre en le lançant contre le mur. Personne ne vient me demander ce qui se passe. Je m'allonge ensuite sur mon lit, prends vingt milligrammes de Valium pour accélérer la descente de coke, mais ça ne m'aide pas vraiment à dormir. J'éteins MTV, mets la radio, mais ne réussis pas à trouver KNAC, si bien que j'éteins la radio, regarde la Vallée, les néons et les tubes fluo sous le ciel pourpre nocturne et je reste là, nu, devant la fenêtre, à regarder les nuages défiler, puis je m'allonge sur mon lit et j'essaie de me rappeler depuis combien de temps je suis de retour à la maison et puis je me lève, arpente ma chambre, allume une autre cigarette en attendant la sonnerie du téléphone. Voila à quoi ressemblent les nuits quand il pleut.}}
{{Réf Livre
Ligne 90 ⟶ 91 :
|page=205
|ISBN=978-2-221-11304-2}}
 
== Citations sur l'auteur ==
=== [[Frédéric Beigbeder]], ''Premier bilan après l'apocalypse'', 2011 ===
{{Citation
|citation=Bret Easton Ellis était capable d'accoucher d'un monstre aussi radical que ''American Psycho'', le roman qui assassine le XXe siècle. Tout est là : la puissance du capital, la maladie mentale de Wall Street (vingt ans avant la faillite de [[w:Lehman Brothers|Lehman Brothers]]), la violence sadienne, l'érotisme tordu des enfants gâtés de l'Amérique, la solitude urbaine, l'humour noir glaçant, le cynisme confinant au nazisme. ''American Psycho'' est le chef-d'œuvre du nihilisme définitif, celui qui a tout conclu, c'est le roman ultime de la déshumanisation.
}}
{{Réf Livre|titre=Premier bilan après l'apocalypse
|auteur={{w|Frédéric Beigbeder}}
|éditeur=Grasset
|année={{œuvre|de 2011|2011}}
|page=418}}
 
{{Citation
|citation=Né en 1964, Bret Easton Ellis est la réincarnation de [[Hemingway]] mais il ne le sait pas. Alors il se prend pour le [[Marquis de Sade]] en béhaviorama : un sale gosse pourri gâté qui casse ses jouets. En fait, c'est un écrivain faussement amoral, et un vrai satiriste : depuis ''Moins que zéro'' (1985) et ses étudiants blasés, drogués et snobs de Los Angeles, jusqu'à cette nouvelle fresque en ''Glamorama'' de la mode et de la célébrité, en passant par le serial killer en costume Armani d'''American Psycho'' (1991), Ellis décrit les turpitudes les plus extrêmes de notre société avec une froide délectation. C'est pourquoi il fait scandale, alors qu'au fond de lui se cache seulement un curé qui appelle au secours.
}}
{{Réf Livre|titre=Premier bilan après l'apocalypse
|auteur={{w|Frédéric Beigbeder}}
|éditeur=Grasset
|année={{œuvre|de 2011|2011}}
|page=108}}