« Arturo Pérez-Reverte » : différence entre les versions

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m →‎Un jour de colère : typo, orthographe ,etc
Ajout de citations "le Hussard" et "Le peintre de bataille"
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== Citations ==
=== ''Un jour de colère'', 2008 ===
{{citation
|citation=« Nous allons probablement devoir nous battre avec les Français », a-t-il-dit au peintre en parlant comme d'habitude très fort tout contre son oreille invalide, avant de repartir avec le sourire juvénile et héroïque de ses jeunes années, sans prêter attention aux objurations de Josepha Bayeu qui lui reprochait de prendre des risques sans tenir compte de l'inquiétude de sa famille.<br />
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}}
 
=== ''Le tango de la vieille Gardehussard'', 2005 ===
{{citation
|citation=Il y eut deux claquements de talons, deux sourires et un serrement de mains. Ils sortirent au grand air, très droits, impeccables et rasés de frais, en faisant résonner leurs sabres contre leurs éperons, se sentant jeunes et beaux dans leur superbe uniforme, respirant avec délice l'air vif de l'aube, prêts à affronter à la pointe de leur sabre le filet que la Mort leur lançait depuis l'horizon encore plongé dans les ténèbres.
}}
{{Réf Livre|titre=Le peintre de batailles
|auteur=Arturo Pérez-Reverte
|traducteur=François Maspero
|éditeur=Seuil
|année=2005
|ISBN=2-02-067985-X
|page=47
}}
 
{{citation
|citation=Ces derniers temps, grâce à la moderne diffusion des Idées, l'Espagne était en voie de sortir du puits où elle était plongée. Nous qui défendons la nécessité du progrès, nous avons vu dans la révolution qui a détrôné les Bourbons en France un signe que les temps, enfin, commençaient à changer. Le poids croissant de Bonaparte en Europe et l'influence que, de ce fait, la France a réussi à exercer sur ses voisins constituaient un espoir... Pourtant, et c'est ici que surgit le problème, la méconnaissance de cette terre et le manque d'habileté avec lequel les proconsuls ont agi ont jeté par-dessus bord des débuts prometteurs... Les Espagnols ne sont pas, nous ne sommes pas, des gens qui se laissent sauver par la force. Nous aimons nous sauver nous-mêmes, peu à peu, sans que cela signifie renoncer aux vieux principes auxquels, pour le meilleur ou pour le pire, on nous a fait croire durant des siècles. Jamais une seule idée ne sera imposée ici par la force des baïonnettes.
}}
{{Réf Livre|titre=Le peintre de batailles
|auteur=Arturo Pérez-Reverte
|traducteur=François Maspero
|éditeur=Seuil
|année=2005
|ISBN=2-02-067985-X
|page=119
}}
 
{{citation
|citation=Il lutta pour sa vie. Il lutta avec toute la vigueur de ses dix-neuf ans jusqu'à ce que son bras finisse par lui peser comme s'il était de plomb. Il lutta en attaquant et en parant, piquant avec la pointe de son sabre, taillant de revers, arrachant son corps aux mains qui tentaient de le désarçonner, s'ouvrant un passage dans ce labyrinthe de boue, d'acier, de sang, de plomb et de poudre. Il cria sa peur et sa bravoure jusqu'à en avoir la gorge à vif. Et pour la deuxième fois, il se retrouva en train de chevaucher en dehors des lignes ennemies, en rase campagne, la pluie lui fouettant la figure, entouré de chevaux sans cavaliers qui galopaient, affolés. Il palpa son corps et éprouva une joie féroce en n'y découvrant aucune blessure. Ce n'est qu'en portant la main à sa joue droite, qui le brûlait, qu'il la retira tachées de sang.
}}
{{Réf Livre|titre=Le peintre de batailles
|auteur=Arturo Pérez-Reverte
|traducteur=François Maspero
|éditeur=Seuil
|année=2005
|ISBN=2-02-067985-X
|page=161
}}
 
{{citation
|citation=Il hurla. Malgré la douleur de sa bouche enflée et suppurante, il hurla jusqu'à ne plus s'entendre lui-même. Il hurla vers le ciel, vers les arbres. Il hurla vers le monde entier, il insulta Dieu et le diable. Il embrassa un tronc d'arbre et se mit à rire au milieu de ses larmes. Le dolman couvert de glaise sèche était raide comme une cuirasse. Il l'arracha et le jeta dans les broussailles. Belle étoffe, artistement brodée, çà oui ! Elle se décomposerait dans l'humus de ce bois pourri avec Noirot, avec le hussard qui s'était tiré une balle, avec tous les imbéciles, hommes et bêtes, qui se laissaient attraper dans cette ronde macabre. Et peut-être, bientôt, avec Frédéric lui-même.
}}
{{Réf Livre|titre=Le peintre de batailles
|auteur=Arturo Pérez-Reverte
|traducteur=François Maspero
|éditeur=Seuil
|année=2005
|ISBN=2-02-067985-X
|page=190
}}
 
=== ''Le peintre de batailles'', 2007 ===
{{citation
|citation=Ces types, avait-elle ajouté soudain, [[w:Théodore Géricault|Géricault]] et [[w:Auguste Rodin|Rodin]], avaient raison : Seul l'artiste est véridique. C'est le photographe qui ment.
}}
{{Réf Livre|titre=Le peintre de batailles
|auteur=Arturo Pérez-Reverte
|traducteur=François Maspero
|éditeur=Seuil
|année=2007
|ISBN=978-2-02-088807-3
|page=264
}}
 
=== ''Le tango de la vieille Garde'', 2013===
{{citation|citation=Prolongeant son geste, elle tend avec naturel la main par-dessus la table et frôle le visage de Max. Instinctivement, il effleure les doigts d'un léger baiser pendant qu'elle la retire.<br />
– Mon Dieu.... C'est vrai. Tu étais la plus belle femme que j'ai jamais vue.<br />
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}}
 
=== ''La patience du franc-tireur'', 2014 ===
{{citation|citation= Elle était intelligente, sensible. Elle sortait la nuit dans les rues pour y laisser le témoignage du regard plein de tendresse qu'elle projetait sur le monde.}}
{{Réf Livre|titre=La patience du franc-tireur
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}}
 
=== ''Cadix, ou la diagonale du fou'', 2011 ===
{{citation|citation=Ce sera un voyage court et dur.... Très dur. Autre silence. Puis résonne le rire du second dans l'obscurité, jusqu'à ce qu'une quinte de toux vienne l'interrompre. Le cigare décrit une courbe rougeoyante en passant par dessus la lisse pour aller s'éteindre dans la mer. Cap sur Rota, commandant, et après, que le diable reconnaisse les siens.}}
{{Réf Livre|titre=Cadix, ou la diagonale du fou
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}}
 
{{autres projets
{{interprojet|w}}
|w=Arturo Pérez-Reverte
|commons=Category:Arturo Pérez Reverte
}}
 
{{DEFAULTSORT:Perezreverte, Arturo}}