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'''[[w:Andreï Makine|Andreï Makine]]''', né le 10 septembre 1957 à [[w:Krasnoïarsk|Krasnoïarsk]], en Sibérie, est un écrivain d'origine russe et de langue française. Il a également publié des romans sous le pseudonyme de Gabriel Osmonde.
 
== ''Le testament français'', 1995==
{{Citation
|citation=Encore enfant, je devinais que ce sourire très singulier représentait pour chaque femme une étrange petite victoire. Oui, une éphémère revanche sur les espoirs déçus, sur la grossièreté des hommes, sur la rareté des choses belles et vraies dans ce monde. Si j'avais su le dire, à l'époque, j'aurais appelé cette façon de sourire « féminité »... Mais ma langue était alors trop concrète. Je me contentais d'examiner, dans nos albums de photos, les visages féminins et de retouver ce reflet de beauté sur certains d'entre eux.<br />
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== ''La musique d'une vie'', 2001 ==
{{Citation
|citation=Si je les réveillais et les interrogais sur leur vie, ils déclareraient san broncher que le pays est un paradis, à quelques retards de train près. Et si soudain le haut-parleur annonçait d'une voix d'acier le début d'une guerre, toute cette masse s'ébranlerait, prête à vivre cette guerre comme allant de soi, prête à souffrir, à se sacrifier, avec une acceptation toute naturelle de la faim, de la mort ou de la vie dans la boue de cette gare, dans le froid des plaines qui s'étendent derrière les rails.<br />
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}}
 
== ''Le livre des brèves amours éternelles'', 2011 ==
{{Citation
|citation=Grâce à elle, je compris soudain ce que signifiait être amoureux : oublier sa vie précédente et n'exister que pour deviner la respiration de celle qu'on aime, le frémissement de ses cils, la douceur de son cou sous une écharpe grise. Mais surtout éprouver la bienheureuse inaptitude à réduire la femme à elle-même. Car elle était aussi cette abondance neigeuse qui nous entourait, et le poudroiement solaire suspendu entre les arbres, et cet instant tout entier où se laissait déjà pressentir le souffle timide du printemps. Elle était tout cela et chaque détail dans le tracé simple de sa silhouette portait le reflet de cette extension lumineuse.
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== ''Une femme aimée'', 2013 ==
{{Citation
|citation=« Elle a vécu à la limite extrême des jeux humains, au sommet de ce que nous imaginons comme pouvoir, richesse, plaisir charnel. Cette limite était son quotidien. Donc elle devait certainement vouloir la franchir et ...<br />
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== ''Le pays du lieutenant Schreiber'', 2014 ==
{{Citation
|citation=Les hommes dont me parlera le lieutenant Schreiber me feront souvent penser à ce soldat qui s'est tourné brièvement vers nous en espérant ne pas être rejeté dans l'oubli.