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|ISBN=978-2-35221-089-4
|page=148}}
 
[[Fichier:Retraite de Russie - Bernard-Edouard Swebach.jpg|vignette|gauche|Sewbach : Retraite de Russie]]
 
{{citation|citation=Il y avait ce tableau de Bernard-Edouard Swebach [...] On y voyait un cuirassier assis sur la croupe de son cheval couché. L'homme avait l'air désespéré. Il regardait ses bottes. Il savait qu'il n'irait pas plus loin. Dans son dos, une colonne de malheureux traînant, à l'horizon. Mais c'était le cheval qui frappait. Il reposait sur le verglas. Il était mourant — peut-être déjà mort. Sa tête était couchée délicatement sur la neige. Son corps était une réprobation : Pourquoi m'avez-vous conduit ici ? Vous autres, Hommes, avez failli, car aucunes de vos guerres n'est celle des bêtes. }}
{{Réf Livre|titre=Berezina
|auteur=Sylvain Tesson
|année=2015
|éditeur=Guérin
|ISBN=978-2-35221-089-4
|page=153}}
 
{{citation|citation=Qu'est-ce qui s'était passé pour qu'un peuple devînt un agrégat d'individus persuadés de n'avoir rien à partager les uns avec les autres ? Le shopping, peut-être ? Les marchands avaient réussi leur coup. Pour beaucoup d'entre nous, acheter des choses était devenu une activité principale, un horizon, une destinée. La paix, la prospérité, la domestication nous avaient donné l'occasion de nous replier sur nous-même. Nous cultivions nos jardins. Cela valait sans doute mieux que d'engraisser les champs de bataille.}}