« Identité » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Citations : suppression citation Cercignani
FrankyLeRoutier (discussion | contributions)
Ligne 65 :
{{Citation|citation=Si les perversions sexuelles visent à « détourner », à des fins de jouissance, les pratiques sexuelles, les perversions narcissiques opèrent, dans une société à dominante narcissique (Lipovetski, Ehrenberg), des détournements visant l'identité et la personnalité de l'autre.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=101|partie=IV. Perversions narcissiques|chapitre=1. Pourquoi l'extension du terme ?|section=|ISBN=2-200-34042-7}}
 
=== [[Cédric Roos]], ''La relation d'emprise dans le soin'', 2006 ===
''' Définitions '''
{{citation|La psychanalyste [[Marie-France Hirigoyen|Hirigoyen]] décrit les situations de harcèlement moral comme une « prédation », c’est-à-dire un « acte qui consiste à s’approprier la vie ». Elle utilise les termes « agresseur » et « agressé », car il s’agit bien, même si elle est occulte, d’une violence avérée qui tend à s’attaquer à l’identité de l’autre et à lui retirer toute individualité. Elle qualifie en outre l’agresseur de « pervers », ce qu’elle associe à la notion d’abus : « ...cela débute par un abus de pouvoir, se poursuit par un abus narcissique au sens ou l’autre perd toute estime de soi, et peut aboutir parfois à un abus sexuel. »}}
{{Réf Pub|nom=La relation d'emprise dans le soin|date=2006|lieu=Définitions|source=[http://www.textes-psy.com/spip.php?article1017]|parution=Textes Psy|auteur=[[Cédric Roos]]}}
 
''' La relation d'emprise (cadre psychanalytique) '''
{{citation|[L’acteur émetteur] est empreint d’idées fixes, soumis à des répétitions, des types de comportement destinés à redresser tout ce qui semble différent de lui. Le déni total et le refus de reconnaissance de l’identité de l’autre montre chez celui qui est violent, un désir de modeler et de rendre son partenaire conforme, jusqu’à le briser pour le faire devenir comme il doit être : c’est-à-dire semblable à l’image qu’il a du monde (Perrone et Nannini, 1997).}}
{{Réf Pub|nom=La relation d'emprise dans le soin|date=2006|lieu=La relation d'emprise (cadre psychanalytique)|source=[http://www.textes-psy.com/spip.php?article1017]|parution=Textes Psy|auteur=[[Cédric Roos]]}}
 
''' Modèle cognitivo-comportemental '''
{{citation|<poem>L’instigateur de la relation d’emprise force l’intimité de sa victime par ses indiscrétions. Il envahit son psychisme, colonise son imaginaire. En s’attaquant à l’enveloppe qui délimite et protège la victime, à sa représentation du dedans et du dehors, du soi et du non-soi, il détruit son sentiment d’intégrité individuelle.
[...] il rend caduque la notion d’identité. Il fragilise également les relations de la victime avec son environnement, par manipulation, déstabilisation et dénigrement. Enfin, en prédateur, il l’isole du groupe pour l’affaiblir avant de la mettre à bas.</poem>}}
{{Réf Pub|nom=La relation d'emprise dans le soin|date=2006|lieu=Modèle cognitivo-comportemental : Pratiques relationnelles ou praxis ''Effraction''|source=[http://www.textes-psy.com/spip.php?article1017]|parution=Textes Psy|auteur=[[Cédric Roos]]}}
 
''' Évolutions et séquelles d'une relation d'emprise '''
{{citation|Quoi qu’elle fasse, la victime d’une relation d’emprise sera toujours pour l’initiateur de la violence un objet de haine et de mépris. La victime ne peut rien faire pour modifier la relation et doit accepter son impuissance. Il faut donc qu’elle ait une image suffisamment bonne d’elle-même pour que les agressions répétées qu’elle subit ne remettent pas en cause son identité.}}
{{Réf Pub|nom=La relation d'emprise dans le soin|date=2006|lieu=Évolutions et séquelles d'une relation d'emprise : Sortir de la relation d'emprise|source=[http://www.textes-psy.com/spip.php?article1017]|parution=Textes Psy|auteur=[[Cédric Roos]]}}
 
== Spiritualité ==