« Pont du Gard » : différence entre les versions

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== Citations ==
{{citation|On m'avait dit d'aller voir le pont du Gard ; je n'y manquai pas. Après un déjeuner d'excellentes figues, je pris un guide, et j'allai voir le pont du Gard. C'était le premier ouvrage des Romains que j'eusse vu. Je m'attendais à voir un monument digne des mains qui l'avaient construit. Pour le coup l'objet passa mon attente, et ce fut la seule fois en ma vie. Il n'appartenait qu'aux Romains de produire cet effet. L'aspect de ce simple et noble ouvrage me frappa d'autant plus qu'il est au milieu d'un désert où le silence et la solitude rendent l'objet plus frappant et l'admiration plus vive, car ce prétendu pont n'était qu'un aqueduc. On se demande quelle force a transporté ces pierres énormes si loin de toute carrière, et a réuni les bras de tant de milliers je te bais d'hommes dans un lieu où il n'en habite aucun. Je parcourus les trois étages de ce superbe édifice, que le respect m'empêchait presque d'oser fouler sous mes pieds. Le retentissement de mes pas sous ces immenses voûtes me faisait croire entendre la forte voix de ceux qui les avaient bâties. Je me perdais comme un insecte dans cette immensité. Je sentais, tout en me faisant petit, je ne sais quoi qui m'élevait l'âme ; et je me disais en soupirant : Que ne suis-je né Romain !}}{{Réf Livre|titre=Les Confessions|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Firmin Didot|année=1845|page=266|section=livre VI|année d'origine=1736|s=Les Confessions (Rousseau)/Livre VI|langue=fr}}
 
{{citation|Le site sauvage,salope jadore cauet
la solitude complète du lieu, le bruit du torrent ajoutaient une poésie sublime à l’architecture imposante qui s’offrait à mes yeux.}}{{Réf Livre|titre=Notes d’un voyage dans le Midi de la France|auteur=Prosper Mérimée|éditeur=Hachette|année=1971|page=175|année d'origine=1835|langue=fr}}