« Emmanuel Berl » : différence entre les versions
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== Citations ==
=== ''La France irréelle'' ===
{{citation|La politique française me semble évoluer moins comme une histoire que comme une névrose.<br />
Son trait dominant, à mon estime, c'est l'affaiblissement progressif du sens du réel qu'elle manifeste, depuis quinze ans.<br />
Politique schizophrène.
}}
{{Réf Livre
|titre= La France irréelle
|auteur= Emmanuel Berl
|éditeur= Grasset
|collection= Les Cahiers Rouges
|année= 1996
|ISBN=2-246-10402-5
|page= 11
}}
{{citation|Même ce dernier stade, je crois d'ailleurs que nous l'avons dépassé. Le mensonge chez nous, cherche de moins en moins à être crû. On fausse les indices, les comptes, les prix, les changes, mais tout le monde le sait. L'imposture triomphante n'a plus pour objet de faire illusion, mais de respecter un certain code de convenances, qui d'ailleurs n'est formulé nul part.
{{citation|citation=L'homme de droite devient méchant ; il croit obéir à la nécessité quand il suit la pente de sa hargne.}}▼
}}
{{Réf Livre
|titre= La France irréelle
|auteur= Emmanuel Berl
|éditeur= Grasset
|collection= Les Cahiers Rouges
|année= 1996
|ISBN=2-246-10402-5
|page= 17
}}
{{citation|La monarchie eut, tout comme la république, ses périodes d'efficacité et ses moments d'erreurs. <br />
Louis VII n'eut pas raison de livrer par caprice la bataille de Damas et de la perdre, encore moins de divorcer d''''[[w:Aliénor d'Aquitaine|Éléanor d'Aquitaine]]''', qui porta en dot toute la Guyenne aux Anglais. [...] <br />
La monarchie française, assurément, n'est pas un bloc. La révolution n'en est pas un non plus. Il est difficile de mettre dans le même sac '''[[Mirabeau]]''' et '''[[Louis Antoine de Saint-Just|Saint-Just]]''', '''[[w:Pierre Victurnien Vergniaud|Vergniaud]]''' et '''[[Gracchus Babeuf|Babeuf]]'''. Un régime peu commencer bien et finir mal. Il peut même commencer mal et finir bien.
}}
{{Réf Livre
|titre= La France irréelle
|auteur= Emmanuel Berl
|éditeur= Grasset
|collection= Les Cahiers Rouges
|année= 1996
|ISBN=2-246-10402-5
|page= 35
}}
{{citation|Le partisan sait ce qu'il souhaite, peu lui chaut ce qui est. Il lui arrive d'invoquer le fait, de se référer à lui, mais ce sont là des artifices rhétoriques. Le défenseur de l'école confessionnelle et celui de l'école laïque plaideront l'un et l'autre la nécessité d'éduquer les enfants, mais dans son for intérieur, le laïc préfère l'ignorance à « l'obscurantisme », et son adversaire, entre « l'école sans Dieu » et pas d'école du tout, choisirait : pas d'école du tout.
}}
{{Réf Livre
|titre= La France irréelle
|auteur= Emmanuel Berl
|éditeur= Grasset
|collection= Les Cahiers Rouges
|année= 1996
|ISBN=2-246-10402-5
|page= 49
}}
{{citation|Mais, à mesure que le progrès se développe, il se démasque. il vise beaucoup moins le bonheur que la puissance.
}}
{{Réf Livre
|titre= La France irréelle
|auteur= Emmanuel Berl
|éditeur= Grasset
|collection= Les Cahiers Rouges
|année= 1996
|ISBN=2-246-10402-5
|page= 167
}}
{{citation|Il semble bien que, dans les sociétés communistes, tout comme dans les sociétés capitalistes, stagnation égale régression. On dirait que le génie de la technique peut donner à l'homme tout ce qu'il lui demande, tel Méphistophélès à Faust, tout sauf l'autorisation de se proclamer satisfait et de ne plus rien demander. Malheur à lui, s'il dit à l'industrie : « Arrête-toi, tu es si belle » ou à l'instant : « Arrête-toi, tu es si beau ».
}}
{{Réf Livre
|titre= La France irréelle
|auteur= Emmanuel Berl
|éditeur= Grasset
|collection= Les Cahiers Rouges
|année= 1996
|ISBN=2-246-10402-5
|page= 196
}}
=== Presse ===
▲{{citation|citation=L'homme de droite devient méchant ; il croit obéir à la nécessité quand il suit la pente de sa hargne.}}
{{Réf Article
|titre=Portrait peu flatteur, l'homme de droite
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}}
{{autres projets
|w=Emmanuel Berl
}}
{{DEFAULTSORT:Berl, Emmanuel}}
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