« Andreï Makine » : différence entre les versions
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Ajout de citations de ''Le voyage d'une femme qui n'avait plus peur de vieillir'' |
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|ISBN=2-07152-1936-9
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== ''Le voyage d'une femme qui n'avait plus peur de vieillir'', 2001 ==
{{Citation
|citation=C'était précisément l'idée d'une porte secrète ouverte sur un mystérieux ailleurs qui avait traversé son esprit pendant qu'elle comparait son pied à l'empreinte. Une porte, et, derrière, une coulée de jours insolites, une autre senteur du vent, une autre matière à vivre... Mais la petite porte donnait sur un carré recouvert de vieux pavés, à moitié en terre battue, ce reste d'un ancien parterre où rien ne poussait plus depuis longtemps. Et l'air avait l'odeur âcre d'une fine pluie de décembre, mélange de relents acides venant des embouteillages du boulevard de Magenta et du graillon de la rue du Faubourg-Saint-Denis. Une matière à vivre...
|précisions= Makine a signé ce roman sous le nom de Gabriel Osmonde
}}
{{Réf Livre
|titre=Le voyage d'une femme qui n'avait plus peur de vieillir
|auteur=Gabriel Osmonde
|éditeur=Albin Michel
|année=2001
|page=21
|ISBN=2-226-12721-6
}}
{{Citation
|citation=Le vent est glacial et le ciel d'une pureté tranchante, lumineuse. Elle sait déjà que le visiteur inconnu vient (en tout cas il est venu les trois fois précédentes) par les nuits très froides. Elle sourit, étonnée de sa joie, de la solidité confiante de sa joie, de la raison visiblement démente de sa joie.
|précisions= Makine a signé ce roman sous le nom de Gabriel Osmonde
}}
{{Réf Livre
|titre=Le voyage d'une femme qui n'avait plus peur de vieillir
|auteur=Gabriel Osmonde
|éditeur=Albin Michel
|année=2001
|page=214
|ISBN=2-226-12721-6
}}
{{Citation
|citation=L'inconnu recule doucement, tourne, disparaît dans la pièce. La lampe s'éteint, seul le rougeoiement des flammes éclaire les murs. Une minute après, elle entend l'imperceptible murmure d'une coulée d'eau dont une main amortit la chute. La pulsation des vaisseaux qui viennent de les attacher l'un à l'autre n'est pas encore rompue. Grâce à ce lien, elle devine le bonheur d'un corps transi que le flux presque brûlant enveloppe lentement. Elle tressaille du plaisir dont jouit ce corps. Comme elle n'a jamais tressailli même dans l'amour.
|précisions= Makine a signé ce roman sous le nom de Gabriel Osmonde
}}
{{Réf Livre
|titre=Le voyage d'une femme qui n'avait plus peur de vieillir
|auteur=Gabriel Osmonde
|éditeur=Albin Michel
|année=2001
|page=223
|ISBN=2-226-12721-6
}}
{{Citation
|citation=L'essentiel, c'est d'attendre par une nuit de grand froid la venue d'un inconnu qui entrera dans une pièce glacée et noire, allumera le feu dans la cheminée, étalera les cartes d'une mer mystérieuse perdue au milieu des neiges. L'essentiel est de croire à un miracle...
|précisions= Makine a signé ce roman sous le nom de Gabriel Osmonde
}}
{{Réf Livre
|titre=Le voyage d'une femme qui n'avait plus peur de vieillir
|auteur=Gabriel Osmonde
|éditeur=Albin Michel
|année=2001
|page=264
|ISBN=2-226-12721-6
}}
== ''La musique d'une vie'', 2001 ==
{{Citation
|citation=Si je les réveillais et les
Je me dis qu'une telle mentalité a un nom. un terme que j'ai entendu récemment dans la bouche d'un ami, auditeur clandestin des radios occidentales. une appellation que j'ai sur le bout de la langue et que seule la fatigue m'empêche de reproduire. Je me secoue et le mot, lumineux et définitif, éclate : « ''Homo sovieticus'' ! ».
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