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{{citation|Le feu est ainsi un phénomène privilégié qui peut tout expliquer. Si tout ce qui change lentement s'explique par la vie, tout ce qui change vite s'explique par le feu. Le feu est l'ultra-vivant. Le feu est intime et il est universel. Il vit dans notre cœur. Il vit dans le ciel. Il monte des profondeurs de la substance et s'offre comme un amour. Il redescend dans la matière et se cache, latent, contenu comme la haine et la vengeance.}}
{{Réf Livre|titre=La Psychanalyse du feu|auteur=Gaston Bachelard|éditeur=Gallimard|année=1985|collection=Folio/Essais|chapitre=1 (« Feu et respect »)|page=23}}
 
{{citation|[Le feu] matérialise la fête des hommes. Aussi haut qu'on puisse remonter, la valeur gastronomique prime la valeur alimentaire et c'est dans la joie et non pas dans la peine que l'homme a trouvé son esprit. La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. L'homme est une création du désir, non pas une création du besoin.}}
{{Réf Livre|titre=La Psychanalyse du feu|auteur=Gaston Bachelard|éditeur=Gallimard|année=1985|collection=Folio/Essais|chapitre=1 (« Feu et respect »)|page=38}}
 
{{citation|Le rêve chemine linéairement, oubliant son chemin en courant. La rêverie travaille en étoile. Elle revient à son centre pour lancer de nouveaux rayons.}}
{{Réf Livre|titre=La Psychanalyse du feu|auteur=Gaston Bachelard|éditeur=Gallimard|année=1949|collection=NRF idées|chapitre=2 (« Feu et rêverie »)|page=32}}
 
{{citation|[Le feu] matérialise la fête des hommes. Aussi haut qu'on puisse remonter, la valeur gastronomique prime la valeur alimentaire et c'est dans la joie et non pas dans la peine que l'homme a trouvé son esprit. La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. L'homme est une création du désir, non pas une création du besoin.}}
{{Réf Livre|titre=La Psychanalyse du feu|auteur=Gaston Bachelard|éditeur=Gallimard|année=19491985|collection=NRF idéesFolio/Essais|chapitre=2 (« Feu et rêverie »)|page=3438}}
 
{{citation|Moins monotone et moins abstrait que l'eau qui coule, plus prompt même à croître et à changer que l'oiseau au nid surveillé chaque jour dans le buisson, le feu suggère le désir de changer, de brusquer le temps, de porter toute la vie à son terme, à son au-delà.}}
{{Réf Livre|titre=La Psychanalyse du feu|auteur=Gaston Bachelard|éditeur=Gallimard|année=1985|collection=Folio/Essais|chapitre=12 (« Feu et respectrêverie »)|page=3839}}
 
{{citation|Le rêve est plus fort que l'expérience.}}