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FrankyLeRoutier (discussion | contributions)
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Ces ''disqualifications'' apparaissent volontiers dans le champ de la communication, de l'omission de qualification (une mère se plaint que son enfant ne fait pas de sport, s'il en fait, elle dit alors qu'il ferait mieux de faire de la musique), de la surestimation narcissique mensongère de l'objet (flatterie) qui a pour but de contrôler celui-ci... Un autre procédé est l' ''induction'' ([[Alberto Eiguer|Eiguer]], 1996) : la victime se laisse abuser, parce qu'elle peut se trouver dans une situation de faiblesse, de fragilité. Le pervers le perçoit et va alors faire éprouver à la victime des sentiments inhabituels pour elle mais qui appartiennent au sujet pervers. Utilisant l'identification projective, il délègue et dépose dans l'autre des affects et des idées dont il souhaite se débarrasser. Pousser la victime parfois jusqu'à la faute pour ensuite la critiquer et la mettre à sa merci, tel est le but pervers du « détournement » de toute relation.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=105|partie=IV. Perversions narcissiques|chapitre=1. Pourquoi l'extension du terme ?|section=1.4 Perversion narcissique a) Pathologie de l'agir de parole|ISBN=2-200-34042-7}}
 
=== François Marty, ''[[Les grands concepts de la psychologie clinique]]'', 2008 ===
''' L'inconscient '''
{{citation|citation=La « pulsion de mort », au sens le plus restreint, rend compte de la clinique du vide, de la mort psychique, du désinvestissement, de la désobjectalisation, du narcissisme primaire absolu, mais aussi de la compulsion de répétition, de la réaction thérapeutique négative. Elle détermine les phénomènes de déliaison, de déchaînement des affects, de rupture des enchaînements de pensée, de désorganisation. Elle trouve son élaboration par intrication avec les pulsions de vie, ne serait-ce que sous forme de pulsions destructrices, de violence, de sado-masochisme.}}
{{Réf Livre|titre=[[Les grands concepts de la psychologie clinique]]|auteur=François Marty (Sous la direction de)|éditeur=Dunod|Collection=Psycho Sup (Psychologie clinique)|année=2008|page=14|Chapitre=I. L'inconscient (Bernard Brusset)|section=2. La théorie freudienne de l'inconscient|ISBN=978-2-10-051145-7}}
 
''' Les états limites '''
{{citation|citation=A. Green (1990) a développé une réflexion originale sur les cas limites, qu'il considère comme « les états limites de l'analysabilité » en raison des difficultés à penser pour ceux qui en sont atteints, découlant de la défaillance de leurs capacités de représentation et de symbolisation. Chez ces sujets, la pensée est comme vide de représentation, vide de fantasmes et de créativité. Pour l'auteur, l'« exlusion somatique » et l'« expulsion par l'acte » ont pour fonction de court-circuiter l'activité psychique entraînant un état de blanc de la pensée, sous-tendu par le clivage de la « dépression primaire ». Green précise toutefois que les créations de ces sujets existent bel et bien mais ne possèdent pas de valeur fonctionnelle pour leur appareil psychique.}}
{{Réf Livre|titre=[[Les grands concepts de la psychologie clinique]]|auteur=François Marty (Sous la direction de)|éditeur=Dunod|Collection=Psycho Sup (Psychologie clinique)|année=2008|page=236|Chapitre=XIII. Les états limites (Catherine Azoulay)|section=3 Les conceptions des principaux courants psychanalytiques contemporains|ISBN=978-2-10-051145-7}}
 
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