« Guerre » : différence entre les versions

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une seule section pour Frank Herbert et classement chronologique de ses romans
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== Littérature ==
====Romain Gary====
{{citation|citation=Il s'assit et regarda les militaires. Les Russes, les Américains. Les miens, les tiens, les nôtres, les leurs. Tous ces petits napoléons de merde. Sans oublier les savants et leur génie de merde. Ce n'est pas de génie que le monde manquait, c'est de limites au génie.}}
{{Réf Livre
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|ISBN=978-2-07-040366-0}}
 
==== Jean-Luc Rispail ====
{{citation|citation=La guerre moderne est un jeu d'échec perfectionné, comportant une majorité de pièces rétrogrades.|précisions=[[André Breton]] dans ''La clé des champs''.}}
{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=107|chapitre=IV. L'internationale surréaliste (1939-1945 et après)|section=[[André Breton]] in ''La clé des champs''|ISBN=2-07-053140-6}}
 
==== [[Friedrich Kellner]]====
{{Citation|citation=Si Hitler gagne la guerre, l'Europe ne sera plus qu'un immense empire d'esclaves.|original=Wenn Hitler siegt gibt es ein großes Sklavenreich mit Namen ''Europa''.|langue=de}}
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=Friedric Kellner|éditeur=N/A (non publié)|année=25 juin 1941|traducteur=Wikiquote|page=77}}
 
==== [[Hermann Göring]] ====
{{citation|Bien entendu, le peuple ne veut pas de guerre. Pourquoi est-ce qu'un pauvre gueux dans une ferme voudrait risquer sa vie dans une guerre dont il ne peut espérer au mieux qu'il en reviendra entier ? Naturellement, le commun de la population ne veut pas de guerre ; ni en Russie, ni en Angleterre, ni en Amérique, ni, en ce qui nous concerne, en Allemagne. C'est bien entendu. Mais, après tout, ce sont les dirigeants d'un pays qui en déterminent les lignes d'action, et ce n'est jamais qu'une question simple que d'entraîner le peuple, que ce soit dans une démocratie, une dictature fasciste, un Parlement, ou une dictature communiste. [...] Le peuple peut toujours être converti à la cause des dirigeants. Cela est facile. Tout ce qu'il suffit de faire, c'est de leur dire qu'ils sont attaqués et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme qui expose le pays au danger. Cela marche de la même manière dans tous les pays.}}
{{réf Livre|titre=Nuremberg Diary|auteur=Gustave Gilbert|traducteur=|éditeur=Da Capo Press|année=1995 (Reprint Edition)|page=278|chapitre=|ISBN=978-0306806612}}
 
==== [[Paul Klee]] ====
<poem>Un chantier d'inauthentiques éléments pour la formation d'impurs cristaux.
Voilà où nous en sommes.
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{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=[[Paul Klee]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1959|année d'origine=1957|page=329|section=Journal III|ISBN=978-2-246-27913-6}}
 
==== [[Michel Leiris]] ====
{{citation
|citation='''guerre''' – très grand, gros et grave grabuge ou algarade.}}
{{Réf Livre|référence=Langage tangage/Gallimard-L'Imaginaire|page=30|cacher auteur|cacher titre|cacher année|cacher isbn}}
 
==== Pierre Montagnon ====
{{Citation|citation=Sur les 214 000 hommes débarqués avec de Lattre [en Provence], 112 000 sont des ''indigènes'', 7000 sur 16000 chez Leclerc [en Normandie].
|précisions=Sur le débarquement des troupes françaises en Normandie et en Provence en 1944.}}
{{Réf Livre|titre=Histoire de l'Armée française|auteur=[[:w:Pierre Montagnon|Pierre Montagnon]]|éditeur=Pygmalyon |année=1997|page=275 }}
 
====Georges De Brebeuf====
{{Citation|citation=<poem>Guerre plus que civile, où la fureur d'un homme
Fit voir Aigle contre Aig!e, & Rome contre Rome,
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{{Réf Livre|titre=La Pharsale de Lucain|auteur=Georges De Brebeuf|éditeur=Jean Ribou|année=1670|page=1}}
 
==== [[Henri de Régnier]] ====
{{Citation|citation=<poem>Ivre essaim de la guerre aux ruches des armures,
Allez cueillir la mort sur la fleur des chairs mûres [...]</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution= Pour la porte des guerriers |titre= Les jeux rustiques et divins|auteur= Henri de Régnier|éditeur= Mercure de France|année= 1897|page= 185}}
 
==== [[Jules Romains]], 1915 ====
{{Citation|citation=<poem>Europe ! Je n’accepte pas
Que tu meures dans ce délire.
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{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=748}}
 
==== [[Joyce Mansour]], ''Dolman le maléfique'', 1961 ====
{{citation|citation=Le Diable attendit, attendit, sauta à pieds joints sur le ventre distendu, ouvrit les mâchoires à l'aide d'un levier, racla la matrice sans être sûr de son emplacement, appela d'une voix rauque et excitée... Rien. Il prit un gant, deux pinces rouillées et un poil de chameau et opéra sur la poussière sans attendre une autopsie. C'est alors qu'au fin fond d'un tiroir il entendit un petit bruit. Il le flatta, le cajola, et finit par l'atteindre. Ainsi naquit la guerre...}}
{{Réf Article|titre=Dolman le maléfique|auteur=[[Joyce Mansour]]|publication=La Brèche|numéro=1|date=Octobre 1961|page=52}}
 
==== [[Anne Calife]], ''Paul et le Chat'', 2004 ====
{{citation|Alors, j’allumai la télévision. Je voulais voir.
Giclèrent sur l’écran les traces orange des bombes sur le ciel noir. Désormais, la Guerre se déployait sur toutes les chaînes, avec ce « r » présent dans toutes les langues : « Krieg, Guerra » ou englouti par les mâchoires américaines : « War ». Les Arabes la nomment « har’b » avec un « h » soufflé de gorge, ce « r » guttural du fond du ventre.
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{{Réf Article|titre=Paul et le Chat |auteur=[[Anne Calife ]]|publication=Mercure de France, réeditions Menthol House |date= 2004|page=26}}
 
==== [[Anne Calife]] sous le nom de Anne Colmerauer, ''La déferlante'', 2003 ====
 
{{Citation |Nancy. L’école de Nancy, présente dans chaque pierre. Ah, Nancy ! L’école de Nancy présente dans chaque rue, chaque pierre . Après 1870, l'Alsace-Lorraine était annexée par les Allemands. Nancy seule, dite la Ville blanche résistait. Elle accueillait tous ces Artistes de l’Ecole de Nancy, qui produisaient, produisaient …
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{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=11|ISBN=2-7158-1436-4}}
 
==== [[Guy de Maupassant]] ====
{{Citation|citation=Les hommes de guerre sont des fléaux du monde. Nous luttons contre la nature, l'ignorance, contre les obstacles de toute sorte, pour rendre moins dure notre misérable vie. Des hommes, des bienfaiteurs, des savants, usent leur existence à travailler à ce qui peut aider, ce qui peut secourir, ce qui peut soulager leurs frères. Ils vont, acharnés, à leur besogne utile, entassant les découvertes, agrandissant l'esprit humain, élargissant la science, donnant chaque jour à l'intelligence une somme de savoir nouveau, donnant chaque jour à leur patrie du bien-être, de l'aisance, de la force. La guerre arrive. En six mois, les généraux ont détruit vingt ans d'efforts, de patience et de génie.}}
{{Réf Livre|titre=Sur l'eau|auteur=[[:w:Guy de Maupassant|Guy de Maupassant]]|éditeur=Société d'éditions littéraires et artistiques|année=1904|année d'origine=1888|page=74}}
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{{Réf Livre|titre=Sur l'eau|auteur=[[:w:Guy de Maupassant|Guy de Maupassant]]|éditeur=Société d'éditions littéraires et artistiques|année=1904|année d'origine=1888|page=77}}
 
==== [[Montesquieu]] ====
{{citation|citation=Il n'y a que deux sortes de guerre justes : les unes qui se font pour repousser un ennemi qui attaque ; les autres, pour secourir un allié qui est attaqué.}}
{{Réf Livre|titre=Lettres persanes|auteur=Montesquieu|éditeur=Livre de poche|année=1972|page=256|partie=Usbek au même (Rhédi)|section=Lettre 95|ISBN=2-253-00321-2|année d'origine=1721|collection=Livre de poche|s=}}
 
==== [[Anatole France]] ====
{{Citation|citation=La déraison des guerres modernes se nomme intérêt dynastique, nationalités, équilibre européen, honneur. Ce dernier motif est peut-être de tous le plus exécrable, car il n'est pas un peuple au monde qui ne soit souillé de tous les crimes et couvert de toutes les hontes. Il n'en est pas un qui n'ait subi toutes les humiliations que la fortune puisse infliger à une misérable troupe d'hommes. Si, toutefois, il subsiste encore un honneur dans les peuples, c'est un étrange moyen de le soutenir que de faire la guerre, c'est-à-dire de commettre tous les crimes par lesquels un particulier se déshonore : incendie, rapines, viol, meurtre.}}
{{Réf Livre|titre=Monsieur Bergeret|auteur=[[:w:Anatole France|Anatole France]]|éditeur=Silver, Burdett and Co|année=1902|année d'origine=1901|page=43}}
 
==== [[André Breton]] ====
{{citation|C'est par-dessus les têtes, puis entre elles, une pluie de flèches empoisonnées, si serrées que bientôt à ne plus se voir. L'égoïsme odieux s'emmure en toute hâte dans une tour sans fenêtres. L'attraction est rompue, la beauté même du visage aimé se dérobe, un vent de cendres emporte tout, la poursuite de la vie est compromise. Est-il besoin de dire que ces instants sont comptés, qu'ils sont à la merci d'un signe d'intelligence du coeur – un mouvement involontaire de détente, un geste familier – pour prendre fin sans laisser la moindre trace. Vénus, parce qu'elle a voulu intervenir dans la guerre des hommes, est blessée à la main, c'est-à-dire paralysée momentanément dans son action même. Au-delà elle redevient elle-même et revêt sa ceinture magique.}}
{{Réf Livre|page=141|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
 
==== [[Joseph Jolinon]] ====
N.B. Ce livre raconte les tribulations du narrateur, hussard englué dans les guerillas de l’Espagne occupée par Napoléon.
{{citation|<poem>Le plus dur, ça n’a pas été de se battre, le plus dur a été d’abord la capitulation, au lever du jour, en juillet, tambour battant. Nous défilions entre deux haies de troupes ennemies que des milliers de gens menaçaient de rompre. Toute la population du pays, accourue de fureur, s’égosillait conte nous en brandissant des poignards, sinistres à voir luire en blanc d’acier dans leurs mains sèches, sales, noiraudes. Vous ne pouvez vous représenter la violence et les saillies de ces gens du Sud, ces physionomies de femmes boucannées, vêtues d’oripaux de couleurs criardes, ou plutôt à moitié nues, avec des plaies dans les bras, des poux dans les cheveux, des carapaces de crasse autour des jambes, et avec des pieds qui n’étaient plus que des tas de poussière. Ces bras frénétiques gesticulant, ces poings crispés, doigts crochus, bouches grandes ouvertes, bestiales et comme saignantes de haine, ces cous renversés, ces airs impudiques et sataniques !
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{{Réf Livre|titre= Guerrillas 1808|auteur= Joseph Jolinon|éditeur= Charlot|année= 1942|page= 151}}
 
==== [[George Orwell]] ====
{{citation|citation=Le mot « guerre », lui-même, est devenu erroné. Il serait probablement plus exact de dire qu'en devenant continue, la guerre a cessé d'exister. […] Une paix qui serait vraiment permanente serait exactement comme une guerre permanente. [C'est] la signification profonde du slogan du parti: ''La guerre, c'est la Paix''.
|original=The very word 'war', therefore, has become misleading. It would probably be accurate to say that by becoming continuous war has ceased to exist. […] A peace that was truly permanent would be the same as a permanent war. This […] is the inner meaning of the Party slogan: ''War is Peace''.|langue=en}}
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{{Réf Livre|titre=Nineteen Eighty-Four|auteur=George Orwell|éditeur=Penguin|année=1973|année d'origine=1949|partie=II|chapitre=9|page=160|langue=en}}
 
==== [[Virginia Woolf]] ====
{{citation|citation=Je dis : « Bats-toi ». « Bats-toi », répétai-je. C'est l'effort et la lutte, c'est l'état de guerre perpétuel, ce sont les déchirures et les épissures — telle est la bataille quotidienne, la défaite ou la victoire, la poursuite qui nous absorbe. Les arbres, dispersés, se remirent en ordre ; le vert épais du feuillage s'éclaircit en une lueur dansante. Je les pris dans les filets d'une expression subite. Je les sauvai de l'informe par des mots.}}
{{Réf Livre|titre= Les Vagues|auteur= [[Virginia Woolf]]|éditeur= Gallimard|Collection= Folio classique|traducteur=Michel Cusin|année=2012|année d'origine=1931|page=338|ISBN=978-2-07-044168-6}}
 
==== [[Frank Herbert]] ====
{{citation|citation=La guerre ? Il y a toujours quelque part un désir d'espace vital qui la motive.|langue=|précisions=Le Bashar Teg}}
{{Réf Livre|titre=La Maison des Mères|auteur=Frank Herbert|éditeur=Robert Laffont|année=1986|page=585|ISBN=2-221-04912-8|traducteur=Guy Abadia|année d'origine=1979|collection=Presses Pocket}}
 
==== [[Frank Herbert]] ====
{{citation|citation=Un état de guerre incessant finit par engendrer ses propres conditions sociales, qui ont toujours été semblables à toutes les époques. Les gens se mettent en état d'alerte permanent afin de parer les attaques. Les autocrates exercent au grand jour leur pouvoir absolu. Tout ce qui est nouveau devient un dangereux territoire frontalier : planètes nouvelles, nouveaux secteurs économiques à exploiter, idées ou inventions nouvelles, visiteurs étrangers… tout prend un air suspect. Le féodalisme s'implante fermement, parfois déguisé en politburo – ou son équivalent – mais toujours présent. La succession héréditaire suit les lignes du pouvoir. Le sang des dirigeants domine. Les vice-régents du ciel ou leurs homologues partagent le gâteau. Ils savent qu'il doivent contrôler l'héritage ou blien laisser le pouvoir s'émietter lentement. Comprenez-vous , à présent, ce qu'est la Paix de Leto ?|original=|langue=|précisions=Les Mémoires Volés.}}
{{Réf Livre|titre=L'Empereur-Dieu de Dune|auteur=Frank Herbert|éditeur=Robert Laffont|année=1982|page=167|ISBN=2-266-02723-9|traducteur=Guy Abadia|année d'origine=1981|collection=Press Pocket}}
 
{{citation|citation=La guerre ? Il y a toujours quelque part un désir d'espace vital qui la motive.|langue=|précisions=Le Bashar Teg}}
==== [[Alexandre Najjar]] ====
{{Réf Livre|titre=La Maison des Mères|auteur=Frank Herbert|éditeur=Robert Laffont|année=1986|page=585|ISBN=2-221-04912-8|traducteur=Guy Abadia|année d'origine=19791985|collection=Presses Pocket}}
 
 
==== [[FrankAlexandre HerbertNajjar]] ====
{{citation|citation=Je suis un [[enfance|enfant]] de la guerre : j’en ai gardé des traumatismes indélébiles. La guerre, je n’ai pas honte de l’avouer, j’y ai participé par [[devoir]].
}}
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