« Marquis de Sade » : différence entre les versions

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+ Les 120 journées de Sodome (10 citations)
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|s=Dorci, ou La bizarrerie du sort
}}
 
 
===''Les 120 journées de Sodome''===
{{Citation
|citation=[...] si le crime n'a pas ce genre de délicatesse qu'on trouve dans la vertu, n'est-il pas toujours plus sublime, n'a-t-il pas sans cesse un caractère de grandeur et de sublimité qui l'emporte et l'emportera toujours sur les attraits monotomes et efféminés de la vertu ?
}}
{{Réf Livre
|référence=Les 120 journées de Sodome/10-18
|page=21
}}
 
{{Citation
|citation=« Il y a tout plein de gens, disait le duc, qui ne se portent au mal que quand leur passion les y porte ; revenue de l'égarement, leur âme tranquille reprend paisiblement la route de la vertu, et passant ainsi leur vie de combats en erreurs et d'erreurs en remords, ils finissent sans qu'il puisse devenir possible de dire précisément quel rôle ils ont journé sur la terre. De tels êtres, continuait-il, doivent être malheureux : toujours flottants, toujours indécis, leur vie entière se passe à détester le matin ce qu'ils ont fait le soir. »
}}
{{Réf Livre
|référence=Les 120 journées de Sodome/10-18
|page=22
}}
 
{{Citation
|citation=Rien n'encourage comme un premier crime impuni.
}}
{{Réf Livre
|référence=Les 120 journées de Sodome/10-18
|page=24
}}
 
{{Citation
|citation=Le désordre de la nature porte avec lui une sorte de piquant qui agit sur le genre nerveux peut-être bien autant et avec plus de force que ses beautés les plus singulières. Il est d'ailleurs prouvé que c'est l'horreur, la vilenie, la chose affreuse qui plaît quand on bande : or, où se rencontre-t-elle mieux qu'en un objet vicié ? Certainement si c'est la chose sale qui plaît dans l'acte de la lubricité, plus cette chose est sale, plus elle doit plaire, et elle est sûrement bien plus sale dans l'objet vicié que dans l'objet intact ou parfait.
}}
{{Réf Livre
|référence=Les 120 journées de Sodome/10-18
|page=55
}}
 
{{Citation
|citation=Ce n'est pas dans la jouissance que consiste le bonheur, c'est dans le désir, c'est à briser les freins qu'on oppose à ce désir.
}}
{{Réf Livre
|référence=Les 120 journées de Sodome/10-18
|page=177
}}
 
{{Citation
|citation=[...] je lui fis comprendre combien sont vils les liens qui nous enchaînent aux auteurs de nos jours ; je lui démontrai qu'une mère, pour nous avoir porté dans son sein, au lieu de mériter de nous quelque reconnaissance, ne méritait que de la haine, puisque, pour son seul plaisir, et au risque de nous exposer à tous les malheurs qui pouvaient nous atteindre dans le monde, elle nous avait cependant mis au jour dans la seule intention de satisfaire sa brutale lubricité.
}}
{{Réf Livre
|référence=Les 120 journées de Sodome/10-18
|page=277
}}
 
{{Citation
|citation=C'est une véritable maladie de l'âme que la dévotion ; on a beau faire, on ne s'en corrige point. Plus facile à s'imprégner dans l'âme des malheureux, parce qu'elle les console, parce qu'elle leur offre des chimères pour les consoler de leurs maux, il est plus difficile encore de l'extirper dans ces âmes-là que dans d'autres.
}}
{{Réf Livre
|référence=Les 120 journées de Sodome/10-18
|page=297
}}
 
{{Citation
|citation=[...] quand une société entière commet les mêmes fautes, elle se les pardonne assez communément.
}}
{{Réf Livre
|référence=Les 120 journées de Sodome/10-18
|page=306
}}
 
{{Citation
|citation=Il n'y a, poursuivit-il, rien de foncièrement bien et rien de foncièrement mal ; tout n'est que relatifs à nos mœurs, à nos opinions et à nos préjugés. Ce point établi, il est extrêmement possible qu'une chose parfaitement indifférente en elle-même soit pourtant indigne à vos yeux et très délicieuse aux miens, et dès qu'elle me plaît, d'après la difficulté de lui assigner une place, dès qu'elle m'amuse, ne serais-je pas un fou de m'en priver seulement parce que vous la blâmez ?
}}
{{Réf Livre
|référence=Les 120 journées de Sodome/10-18
|page=327
}}
 
{{Citation
|citation=[...] la seule façon de servir la nature est de suivre aveuglément ses désirs, de quelque espèce qu'ils puissent être, parce que, pour la maintien de ses lois, le vice lui étant aussi nécessaire que la vertu, elle sait nous conseiller tour à tour ce qui devient pour l'instant nécessaires à ses vues.
}}
{{Réf Livre
|référence=Les 120 journées de Sodome/10-18
|page=329
}}