« Gilbert Keith Chesterton » : différence entre les versions

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|ISBN=978-2-915988-28-4
|page=29
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{{citation|Ils ont rendu une grande et fière nation débitrice d'une poignée d'hommes riches, prolétarisant ainsi des populations entières qui vivaient de la terre, dont ils étaient les propriétaires. Ils ont couvert la terre de pierre et de fer et l'ont dépouillée d'herbe et de grain ; ils ont vidé leur pays de nourriture dans l'espoir de la racheter à meilleur prix aux quatre coins de la planète. Ils ont chargé leur petite île de fer et d'or tant est si bien qu'elle s'est mise à ressembler à un navire qui sombre. Ils ont laissé les riches devenir de plus en plus riches et de moins en moins nombreux. Ils ont partagé le monde en deux ; d'un côté, les maîtres, de l'autre, les serviteurs. Mais pas maîtres et serviteurs à l'ancienne mode, vivant ensemble, mais vivant séparément, éloignés les uns des autres, dans des quartiers de ville bien distincts.
}}
{{Réf Livre
|titre=Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste
|auteur=G.K. Chesterton
|éditeur=éditions de l'Homme Nouveau
|année=2010
|année d'origine=1926
|ISBN=978-2-915988-28-4
|page=56
}}
 
{{citation|Mais dès l'instant où il s'éveille [l'employé] jusqu'à celui où il se couche, sa vie est réglée comme du papier à musique et ce par des gens que la plupart du temps il ne connaît même pas. Il vit dans une maison dont il n'est pas propriétaire, qu'il n'a pas construite et qu'il n'aime pas. Il circule dans des ornières et se rend au travail sur les rails. Il a oublié ce que ses ancêtres, chasseurs et pèlerins, trouvères ou troubadours, chevaliers errants, entendaient par l'expression trouver son gîte et au terme de quelle quête ils le trouvaient. Il pense en termes de salaires ; c'est à dire qu'il a oublié la véritable signification du mot richesse.
}}
{{Réf Livre
|titre=Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste
|auteur=G.K. Chesterton
|éditeur=éditions de l'Homme Nouveau
|année=2010
|année d'origine=1926
|ISBN=978-2-915988-28-4
|page=64
}}
 
{{citation|Deux fois dans ma vie un rédacteur-en-chef m'a dit qu'il n'osait pas imprimer ce que j'avais écrit de peur d'offenser les annonceurs de son journal. [...] <br />
En ces deux occasions il me refusa la liberté d'expression parce que j'avais écrit que les grands magasins qui bénéficient de la publicité que l'on sait étaient en réalité pires que les petits magasins. C'est la une des choses, et elle est digne d'être relevée, qu'un homme n'a désormais plus le droit de dire ; peut-être même la seule chose qui lui soit réellement interdite. Si j'avais attaqué le gouvernement, on aurait trouvé cela très bien ; si j'avais attaqué Dieu, on aurait trouvé cela encore mieux. Si j'avais critiqué le mariage, le patriotisme ou la morale publique, j'aurais eu droit à la première page de la presse dominicale. Mais un grand journal ne peut se payer le luxe de critiquer les grands magasins, étant un grand magasin à sa manière et en passe de devenir lui-même un monopole.
}}
{{Réf Livre
|titre=Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste
|auteur=G.K. Chesterton
|éditeur=éditions de l'Homme Nouveau
|année=2010
|année d'origine=1926
|ISBN=978-2-915988-28-4
|page=71
}}
 
{{citation|Une fois que vous avez réussi à réunir un nombre suffisant de petits propriétaires, d'hommes dotés de la psychologie et la philosophie de la petite propriété, alors vous pouvez commencer à leur parler de quelque chose de plus qu'une simple réforme sociale qui leur rend justice et satisfait leurs aspirations ; mais d'une terre où des chrétiens pourraient vivre. Vous pouvez alors leur faire comprendre ce que des ploutocrates et des prolétaires ne peuvent entendre, pourquoi la machine ne doit exister qu'à titre d'outil de l'homme, pourquoi les choses que nous produisons nous-mêmes sont aussi précieuses que nos propres enfants, et comment le luxe peut s'acquérir au prix de la liberté. Si des gouvernements d'hommes commencent à s'affranchir des tâches serviles qui sont actuellement les leurs, ils commenceront à former le corps de « notre » opinion publique.
}}
{{Réf Livre
|titre=Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste
|auteur=G.K. Chesterton
|éditeur=éditions de l'Homme Nouveau
|année=2010
|année d'origine=1926
|ISBN=978-2-915988-28-4
|page=95
}}
 
{{citation|Pour une personne saine d'esprit, le problème de la concentration capitaliste relève du droit criminel pour ne pas dire de la démence criminelle.
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{{Réf Livre
|titre=Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste
|auteur=G.K. Chesterton
|éditeur=éditions de l'Homme Nouveau
|année=2010
|année d'origine=1926
|ISBN=978-2-915988-28-4
|page=96
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|s=G. K. Chesterton
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{{DEFAULTSORT:Chesterton, Gilbert Keith}}