« Antisémitisme » : différence entre les versions

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== Hostilité ==
=== Martin Luther, ''Von den Jüden und iren Lügen'', 1543 ===
{{citation|Il n'y a pas d'autre explication pour ceci que celle de Moïse citée précédemment, à savoir, que Dieu a frappé les Juifs de « folie, de cécité et de confusion d'esprit ». Aussi nous sommes même coupables si nous ne vengeons pas tout ce sang innocent de notre Seigneur et des chrétiens qu'ils ont répandu pendant les trois cents ans après la destruction de Jérusalem, et le sang des enfants qu'ils ont répandu depuis lors (qui brille encore de leurs yeux et de leur peau). Nous sommes fautifs de ne pas les tuer. Au contraire, nous leur permettons de vivre librement dans notre milieu, en dépit de tous leurs meurtres, leurs imprécations, leurs blasphèmes, leurs mensonges et diffamations; nous protégeons et défendons leurs synagogues, leurs maisons, leurs vies et leurs biens. De cette façon, nous les rendons paresseux et tranquilles et nous les encourageons à nous plumer hardiment de notre argent et de nos biens, ainsi qu'à se moquer et à se railler de nous, avec comme but de nous vaincre, de nous tuer pour un tel péché et de prendre tous nos biens (comme ils le prient et souhaitent tous les jours). Maintenant, dites-moi s'ils n'ont pas toutes les raisons d'être les ennemis de nous, les maudits [[Goy]]im, et de nous maudire et de faire tout leur possible pour obtenir notre ruine finale, complète et éternelle !}}
{{Réf Livre|titre=Von den Jüden und iren Lügen
|auteur=Martin Lutheine=1543Luther
|éditeur=Philadelphie: Fortress Press
|sectio
|traducteur=Martin H. Bertram
|année=1971
|année d'origine=1543
|section=
|tome=2
|page=47:267}}
 
=== [[Johann Gottfried von Herder]], ''Idées sur la philosophie de l'histoire de l'humanité '', 1834 ===
{{citation|Depuis des milliers d'années, même dès son origine, le peuple de Dieu, tenant sa patrie du Ciel même, s'en va végétant comme une plante parasite sur le tronc vivace des nations étrangères ; race astucieuse et sordide, à laquelle le monde entier suffit à peine, jamais elle n'a été émue d'une ardente passion pour soutenir ou ressaisir son honneur, et l'oppression la plus obstinée n'a pu l'armer pour s'assurer une retraite et une patrie indépendante.}}
{{Réf Livre|titre=Idées sur la philosophie de l'histoire de l'humanité
|auteur=Johann Gottfried von Herder
|éditeur=F.G. Levrault
|traducteur=Edgar Quinet
|année=1834
|année=183poursuivre enfin l'abolition de ce culte. Ce n'est pas pour rien que les chrétiens les ont appelés déicides. Le juif est l'ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie, ou l’exterminer. H. Heine, A. Weil, et autres ne sont que des espions secrets; Rothschild, Crémieux, Marx, Fould, êtres méchants{Réf Livre|titre= Carnets de Proudhon
|année d'origine=1791
|section=Les Hébreux
|tome=2
|page=387}}
 
=== [[Pierre-Joseph Proudhon]], ''Carnets'', 1847 ===
{{citation|année=183poursuivreJuifs. Faire un article contre cette race qui envenime tout, en se fourrant partout, sans jamais se fondre avec aucun peuple. Demander son expulsion de France, à l'exception des individus mariés avec des Françaises ; abolir les synagogues, ne les admettre à aucun emploi, poursuivre enfin l'abolition de ce culte. Ce n'est pas pour rien que les chrétiens les ont appelés déicides. Le juif est l'ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie, ou l’exterminer. H. Heine, A. Weil, et autres ne sont que des espions secrets; Rothschild, Crémieux, Marx, Fould, êtres méchants{Réf, Livre|titre=bilieux, Carnetsenvieux, deâcres, Proudhonetc. etc. qui nous haïssent...
|précisions = On ne retrouve rien de semblable ni dans les œuvres ni dans les articles de presse de Proudhon. Marx vient de publier Misère de la philosophie en réponse à Philosophie de la Misère de Proudhon. D'autre part, ce dernier semble penser que Marx est à l'origine de l'expulsion de France de son ami Karl Grün - A ce jour aucune preuve n'a été apportée.}}
{{Réf Livre|titre= Carnets de Proudhon
|auteur=Marcel Rivière
|éditeur=Pierre Haubtmann
|auteur de la contribution=Pierre-Joseph Proudhon
|titre de la contribution=Carnets
|titontbution|page=337}}
|année de la contribution=24 décembre 1847
|année=1961
|année d'origine=
|section=6
|tome=II
|titontbution|page=337}}
 
 
=== {{w|Alphonse Toussenel}}, ''Les juifs rois de l'époque'', 1845 ===
{{citation| Le peuple juif tient une place immense dans l'histoire de l'humanité; c'est le peuple organisateur par
excellence, le peuple de l'unité politique et religieuse. Aucune autre race n'a été plus féconde que celle-là en individualités brillantes. Il semble qu'elle ait été douée par la nature de toutes les aptitudes. Politique , législation, beaux-arts, littérature, les juifs ont abordé et cultivé avec un égal succès tous ces domaines de l'intelligence; et sur chacun |annéede dces domaines la trace de leur passage est restée. Malheureusement, tous les liseurs de Bible, qu'origine=1899on les appelle Juifs ou Genevois, Hollandais, Anglais, Américains, ont dû trouver écrit dans leur livre de prières que Dieu avait concédé aux serviteurs de sa loi le monopole de l'exploitation du globe, car tous ces peuples mercantiles apportent, dans l'art de rançonner le genre humain, la même ferveur de fanatisme religieux. C'est pourquoi je comprends les persécutions
que les Romains, les Chrétiens et les Mahometans ont fait subir aux Juifs. La répulsion universelle que le juif a inspirée si longtemps n'était que la juste punition de son implacable orgueil, et nos mépris les représailles légitimes
de la haine qu'il semblait porter au reste de l'humanité.}}
{{Réf Livre|titre=Les juifs rois de l'époque, histoire de la féodalité financière
|auteur=[[:w:Alphonse Toussenel|Alphonse Toussenel]]
|éditeur=Librairie de l'École sociétaire
|année=1845
|année d'origine=1845
|page=4}}
 
=== [[Charles Fourier]], ''Œuvres complètes'', 1848===
{{citation|La nation juive n'est pas civilisée, elle est patriarchale, n'ayant point de souverain, n'en reconnaissant aucun en secret, et croyant toute fourberie louable, quand il s'agit de tromper ceux qui ne pratiquent pas sa religion. Elle n'affiche pas ses principes, mais on les connaît assez. Un tort plus grave chez cette nation, est de s'adonner exclusivement au trafic, à l'usure, et aux dépravations mercantiles [...] Tout gouvernement qui tient aux bonnes mœurs devrait y astreindre les Juifs, les obliger au travail productif, ne les admettre qu'en proportion d'un centième pour le vice: une famille marchande pour cent familles agricoles et manufacturières ; mais notre siècle philosophe admet inconsidérément des légions de Juifs, tous parasites, marchands, usuriers, etc.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes
|auteur=[[:w:Charles Fourier|Charles Fourier]]
|éditeur=Librairie Sociétaire
|année=1848
|section=Analyse de la civilisation
|tome=6
|page=421}}
 
=== [[Voltaire]], ''Essais sur les Mœurs'', 1875 ===
{{citation|Si nous lisions l'histoire des Juifs écrite par un auteur d'une autre nation, nous aurions peine à croire qu'il y ait eu en effet un peuple fugitif d'Egypte qui soit venu par ordre exprès de Dieu immoler sept ou huit petites nations qu'il ne connaissait pas ; égorger sans miséricorde les femmes, les vieillards et les enfants à la mamelle, et ne réserver que les petites filles ; que ce peuple saint ait été puni de son Dieu quand il avait été assez criminel pour épargner un seul homme dévoué à l'anathème. Nous ne croirions pas qu'un peuple si abominable (les Juifs) eut pu exister sur la terre. Mais comme cette nation elle-même nous rapporte tous ses faits dans ses livres saints, il faut la croire.}}
{{réf Livre|auteur=Voltaire|titre=Essais sur les Mœurs|éditeur=Moland|année=1875|chapitre=Introduction:XXXVI-Des victimes humaines|page=123|tome=11}}
 
{{citation|Toujours superstitieuse, toujours avide du bien d'autrui, toujours barbare, rampante dans le malheur, et insolente dans la prospérité, voilà ce que furent les Juifs aux yeux des Grecs et des Romains qui purent lire leurs livres.}}
{{réf Livre|auteur=Voltaire|titre=Essais sur les Mœurs|éditeur=Moland|année=1875|chapitre=Introduction:XLII—Des Juifs depuis Saul|page=142|tome=11}}
 
{{citation|Si Dieu avait exaucé toutes les prières de son peuple, il ne serait restés que des Juifs sur la terre ; car ils détestaient toutes les nations, ils en étaient détestés ; et, en demandant sans cesse que Dieu exterminât tous ceux qu'ils haïssaient, ils semblaient demander la ruine de la terre entière}}
{{réf Livre|auteur=Voltaire|titre=Essais sur les Mœurs|éditeur=Moland|année=1875|chapitre=Introduction:XLIV—Des prières et des juifs|page=149|tome=11}}
 
{{citation|N’est-il pas clair (humainement parlant, et ne considérant que les causes secondes) que si les Juifs, qui espéraient la conquête du monde, ont été presque toujours asservis, ce fut leur faute? Et si les Romains dominèrent, ne le méritèrent-ils pas par leur courage et par leur prudence? Je demande très humblement pardon aux Romains de les comparer un moment avec les Juifs.}}
{{réf Livre|auteur=Voltaire|titre=Essais sur les Mœurs|éditeur=Moland|année=1875|chapitre=Introduction:LI—Questions sur les conquetes des romains et leur décadence|page=168|tome=11}}
 
{{citation|Si ces Ismaélites [les Arabes] ressemblaient aux Juifs par l'enthousiasme et la soif du pillage, ils étaient prodigieusement supérieurs par le courage, par la grandeur d'âme, par la magnanimité [...] Ces traits caractérisent une nation. On ne voit au contraire, dans toutes les annales du peuple hébreu, aucune action généreuse. Ils ne connaissent ni l'hospitalité, ni la libéralité, ni la clémence. Leur souverain bonheur est d'exercer l'usure avec les étrangers ; et cet esprit d'usure, principe de toute lâcheté, est tellement enracinée dans leurs coeurs, que c'est l'objet continuel des figures qu'ils emploient dans l'espèce d'éloquence qui leur est propre. Leur gloire est de mettre à feu et à sang les petits villages dont ils peuvent s'emparer. Ils égorgent les vieillards et les enfants ; ils ne réservent que les filles nubiles ; ils assassinent leurs maîtres quand ils sont esclaves ;ils ne savent jamais pardonner quand ils sont vainqueurs : ils sont ennemis du genre humain. Nulle politesse, nulle science, nul art perfectionné dans aucun temps, chez cette nation atroce.}}
{{réf Livre|auteur=Voltaire|titre=Essais sur les Mœurs|éditeur=Moland|année=1875|chapitre=6-De l’Arabie et de Mahomet|page=231|tome=11}}
 
{{citation|Vous ne trouverez en eux qu’un peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent. Il ne faut pourtant pas les brûler.}}
{{réf Livre|auteur=Voltaire|titre=Le Dictionnaire philosophique (1769)|éditeur=Moland|année=1875|chapitre=Article "Juifs"|page=524|tome=19}}
 
{{citation|C'est à regrets que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre. [...] Le peuple juif était, je l’avoue, un peuple bien barbare. Il égorgeait sans pitié tous les habitants d’un malheureux petit pays sur lequel il n’avait pas plus de droit qu’il n’en a sur Paris et sur Londres.}}
{{réf Livre|auteur=Voltaire|titre=Le Dictionnaire philosophique (1769)|éditeur=Moland|année=1875|chapitre=Article "Tolérance"|page=533|tome=20}}
 
=== [[Georges Vacher de Lapouge]], ''L'Aryen, son rôle social'', 1899===
{{citation|La nation juive contemporaine est le meilleur exemple de convergence psychique : l'indice varie de 77 en Algérie à 83 en Pologne, les Juifs sont blonds, les Juifs sont bruns, mais partout ils sont les mêmes, arrogants dans le succès, serviles dans le revers, cauteleux, filous au possible, grands amasseurs d'argent, d'une intelligence remarquable, et cependant impuissants à créer. Aussi dans tous les temps ont-ils été odieux, et accablés de persécutions qu'ils ont toujours mises sur le compte de leur religion, mais qu'ils semblent avoir méritées par leur mauvaise foi, leur cupidité et leur esprit de domination. Si l'on réfléchit que l'antisémitisme est bien antérieur au christianisme, qu'il remonte au moins au XVème siècle avant notre ère, il est difficile de voir dans le supplice du Christ la cause unique de la haine dont ils ont été poursuivis par les chrétiens.}}
{{Réf Livre|titre=L'Aryen, son rôle social
|auteur=[[:w:Georges Vacher de Lapouge|Georges Vacher de Lapouge]]
|éditeur=A. Fontemoing
|année=1899
|année d'origine=1899
|page=466}}