« Juliette Récamier » : différence entre les versions

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'''Juliette''' ou '''{{w|Juliette Récamier|Julie Récamier}}''' (de son nom complet : Jeanne Françoise Julie Adélaïde Bernard), dite '''Madame Récamier''', née le 3 décembre 1777 à Lyon et morte le 11 mai 1849 à Paris, est une femme d'esprit et ''Merveilleuse'' du Directoire.
 
== Citations de Juliette Récamier ==
{{citation|Les autres s'occupaient de moi, [[François-René de Chateaubriand|M.de Chateaubriand]] exigeait que je m'occupe de lui.
}}
{{Réf Article
|titre=Juliette Récamier ou les secrets d'une dame blanche
|auteur=Anne Bernet
|publication=La Nouvelle Revue d'Histoire
|numéro=67
|date=Juillet-Août 2013
|page=23
}}
 
== D'autresCitations auteurssur laJuliette concernantRécamier ==
{{citation|citation=<poem>C'est acquérir des forces que de simplifier sa vie. Mme Récamier fut plus puissante dans sa cellule de l'Abbaye-aux-Bois qu'elle ne l'avait été dans son bel hôtel. « C'est là, dit [[Charles-Augustin Sainte-Beuve|Sainte-Beuve]], que son doux génie, dégagé des complications trop vives, se fit de plus en plus sentir avec bienveillance... L'esprit de parti était alors dans sa violence. Elle désarmait les colères ; elle adoucissait les aspérités ; elle vous ôtait la rudesse et vous inoculait l'indulgence. » Une femme, si elle est belle, un peu coquette et sait écouter, peut beaucoup sur les passions des hommes. Elle obtient tout parce qu'elle n'exige rien. « Être protégé par Mme Récamier fut, pendant plus de trente ans, la plus infaillible des recommandations. » Elle régna sur l'Académie, sur les Facultés, sur les ministères, « et il n'y avait pas jusqu'aux bâtards de son apothicaire et de son portier que cette femme essentiellement bonne et obligeante ne trouvât moyen de convenablement caser dans les bureaux des ministres ».
A l'Abbaye-aux-Bois, les amours de [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] et de Mme Récamier prirent un caractère cérémonieux et public qui rappelle les journées du grand roi.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=René ou la vie de Chateaubriand|auteur=[[André Maurois]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1956|page=276|section=V ''Un instant de bonheur''|chapitre=VII « Le partisan »|ISBN=2-246-18904-7}}
 
{{citation|Chacun a un moyen de nuire et chacun est également coupable quand il sert, depuis l'homme qui poignarde jusqu'à la femme qui veut s'assurer de son charme au risque de l'agonie à laquelle elle abandonne ensuite le malheureux qui s'est laissé prendre. [...] Les anges ont aussi leur cruauté.
|précisions=citation de [[Benjamin Constant]]
}}
{{Réf Article
|titre=Juliette Récamier ou les secrets d'une dame blanche
|auteur=Anne Bernet
|publication=La Nouvelle Revue d'Histoire
|numéro=67
|date=Juillet-Août 2013
|page=22
}}
 
{{citation|Mme Récamier ne tenait à la politique que par son intérêt généreux pour les vaincus de tous les partis.
|précisions=citation de [[Benjamin Constant]]
}}
{{Réf Article
|titre=Juliette Récamier ou les secrets d'une dame blanche
|auteur=Anne Bernet
|publication=La Nouvelle Revue d'Histoire
|numéro=67
|date=Juillet-Août 2013
|page=22
}}
 
{{citation|Elle ne fermait sa porte à personne en fonction de ses opinions. Surtout, elle ne possédait pas ce talent consistant à ne plus connaître l'ami ou la relation qu'une disgrâce rendait infréquentable.
}}
{{Réf Article
|titre=Juliette Récamier ou les secrets d'une dame blanche
|auteur=Anne Bernet
|publication=La Nouvelle Revue d'Histoire
|numéro=67
|date=Juillet-Août 2013
|page=22
}}
{{autres projets|w=Juliette Récamier}}