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'''Yvon Gattaz''', né le {{date de naissance|17|juin|1925}} à [[Bourgoin-Jallieu]] ([[Isère (département)|Isère]]), est [[chef d'entreprise]] français et président d'organisations patronales. Il est président du [[Conseil national du patronat français|CNPF]] entre [[1981]] et [[1986]].
 
Défenseur de l'entreprise et notamment des petites entreprises, il a fondé plusieurs associations. Il est membre depuis 1989 de l'[[Académie des sciences morales et politiques]] ([[Institut de France]]), dont il prendra la présidence en [[1999]].
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Yvon Gattaz a également fondé en 1976 [[ETHIC]] (Entreprises de taille humaine indépendantes et de croissance), un mouvement patronal en faveur des entreprises à taille humaine pour favoriser la morale d'entreprise, la stratégie humaine vers l'harmonie sociale et la création d'entreprises nouvelles. En 1986, il a fondé l'[[Association Jeunesse et entreprises]] (AJE) qui vise à rapprocher les jeunes du monde de l'entreprise, association dont il est toujours le président. En 1987, Yvon Gattaz a créé le COMEX 93, Comité d'expansion économique de Seine-Saint-Denis, qu'il a présidé pendant 10 ans.
 
En 1995, il crée l'[[Association des moyennes entreprises patrimoniales]] (ASMEP) pour permettre la transmission, donc la pérennité de ce type d'entreprise, grâce à un abattement fiscal sur les droits de succession en contrepartie d'un pacte de conservation des titres. ASMEP est devenue en 2009 ASMEP-ETI qu'il a présidé jusqu'en 2013, puis en 2015 le [[Mouvement des entreprises de taille intermédiaire|Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire]] (METI) dont il est désormais président d'honneur<ref>{{Lien web|langue = |titre = Elections à la présidence d’ASMEP-ETI|url = http://www.asmep-eti.fr/wordpress/?cat=53|site = |date = |consulté le = }}</ref>. {{refnec|Ce combat l’a fait reconnaître comme le promoteur de la pérennité des entreprises (en particulier patrimoniales et familiales) et de la vision stratégique à long terme de leurs dirigeants}}<ref>{{Ouvrage|langue = Français|auteur1 = Yvon Gattaz|titre = Les ETI, champions cachés de notre économie|lieu = |éditeur = Bourin|année = 2010|pages totales = |isbn = |lire en ligne = |passage = p.17}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue = Français|auteur1 = Yvon Gattaz|titre = La moyenne entreprise|lieu = |éditeur = Fayard|année = 2002|pages totales = |isbn = |lire en ligne = |passage = p.126}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue = français|titre = Historique d'ASMEP-ETI|url = http://www.asmep-eti.fr/wordpress/?page_id=2209|site = |date = |consulté le = }}</ref>.
 
Depuis 1989, il est membre de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques) et depuis 2003, son doyen d'ancienneté. Sollicité par le bâtonnier Albert Brunois, président à l'époque, pour se présenter à l'Académie, Yvon Gattaz sera élu la première fois et au premier tour. Il recevra son épée d'Académicienacadémicien des mains d'[[Alain Peyrefitte]] en 1990 qui a déclaré : « Vous êtes le premier créateur d’entreprise industrielle à entrer sous la Coupole »<ref>{{Ouvrage|langue = Français|auteur1 = Alain Peyrefitte|titre = Discours de remise d'épée à Yvon Gattaz|lieu = |éditeur = |année = 31.05.1990|pages totales = |isbn = |lire en ligne = |passage = p.19}}</ref>{{Référence nécessaire}} depuis la création des Académies en 1635 . Depuis 1995, il est président de la section « Économie politique, statistique et finances » de l’Académie des sciences morales et politiques.
 
== Création d’entreprises==
{{section à sourcer}}
Yvon Gattaz est connu pour le rôle déterminant qu’il a joué pendant cinquante ans dans la création de nouvelles entreprises, en particulier par des jeunes. Il a tout d’abord donné l’exemple de création d’une entreprise industrielle à partir de zéro (Radiall en 1952)<ref>{{Lien web|langue = |titre = Yvon GATTAZ – Président d’Honneur d’ASMEP-ETI|url = http://www.asmep-eti.fr/wordpress/?page_id=2368|site = |date = |consulté le = }}</ref>
 
En 1970, il publie ''Les Hommes en gris'' pour inciter les diplômés de l’enseignement supérieur et, en particulier, les ingénieurs à créer des entreprises, même s’ils sont dépourvus de moyens financiers. Dans ce domaine, les « lois de Gattaz » sont restées célèbres : {{citation|Parmi les élèves de grandes écoles d’ingénieurs, seul 0,3 %, soit 1 par promotion de 300 crée une entreprise industrielle encore viable au bout de cinq ans}} (en 1970)<ref name="ReferenceB">{{Ouvrage|langue = Français|auteur1 = Yvon Gattaz|titre = Les Hommes en gris|lieu = |éditeur = Robert Laffont|année = 1970|pages totales = |isbn = |lire en ligne = |passage = p.189}}</ref>.
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De même la « recette Gattaz » a été plébiscitée dans les grandes écoles commerciales : {{citation bloc|Pour créer une entreprise, il suffit d’avoir 10 % de finances, 10 % de compétences, 40 % de vaillance, 40 % d’inconscience.}}
<ref>{{Ouvrage|langue = Français|auteur1 = Yvon Gattaz|titre = Création d'entreprise: la double révolution|lieu = |éditeur = Eyrolles|année = 2014|pages totales = |isbn = |lire en ligne = |passage = p.137}}</ref>
 
== Flexibilité sociale ==
Lorsqu’il était président du CNPF, Yvon Gattaz a prôné les ENCA, « emplois nouveaux à contraintes allégées », qui ont été consacrés par la suppression de l’autorisation administrative de licenciement, créée en 1975.