« François Mitterrand » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 252 :
 
{{citation|
En cet instant, je réalisai sa duplicité. C'est le mentir vrai d'Aragon. Je compris qu'il y avait deux Florentins dans le même homme : l'amateur d'art et le lecteur assidu de Machiavel. Un cynique déguisé en gourmet. Il calculait. Il dessinait. Même devant la toile des autres, il tissait la sienne. Il vous regardait, il clignait, il vous jaugeait, il se servait de ses émotions pour vous capter et de la vôtre pour vous capturer ; il enveloppait son cynisme d'élégances artistiques et de hautes sagesse. Vous deveniez une chose dans son puzzle. C'était un collectionneur de noirceurs, il cherchait votre place dans son cabinet de curiosités. Et vous utilisait comme un objet. Un papillon épinglé ou un pion sur son damier.
}}
{{Réf Livre