« René Char » : différence entre les versions
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{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=René Char|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=41|partie=SEULS DEMEURENT (1938-1944)|section=Louis Curel de la Sorgue|ISBN=2-07-030065-X}}
{{citation|citation=La création et la risée se dissocient. L'air-roi s'annonce. Sorgue, tes épaules comme un livre ouvert propagent leur lecture. Tu as été, enfant, le fiancé de cette fleur au chemin tracé dans le rocher qui s'évadait par un frelon... Courbé, tu observes aujourd'hui l'agonie du persécuteur qui arracha à l'aimant de la terre la cruauté d'innombrables fourmis pour la jeter en millions de meurtriers contre les tiens et ton espoir.
{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=René Char|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=41|partie=SEULS DEMEURENT (1938-1944)|section=Louis Curel de la Sorgue|ISBN=2-07-030065-X}}
''' Le devoir '''
{{citation|citation=L'enfant que, la nuit venue, l'hiver descendait avec précaution de la charrette de la lune, une fois à l'intérieur de la maison balsamique, plongeait d'un seul trait ses yeux dans le foyer de fonte rouge. Derrière l'
{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=René Char|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=43|partie=SEULS DEMEURENT (1938-1944)|section=Le devoir|ISBN=2-07-030065-X}}
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=== Feuillets d'Hypnos (1943-1944) ===
{{citation|citation=Ne souriez pas.
{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=René Char|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=87|partie=FEUILLETS D'HYPNOS (1943-1944)|section=|ISBN=2-07-030065-X}}
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{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=René Char|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=131|partie=FEUILLETS D'HYPNOS (1943-1944)|section=|ISBN=2-07-030065-X}}
{{citation|citation=<poem>Le peuple des prés m'enchante. Sa beauté frêle et
Prairie, vous êtes le boîtier du jour.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=René Char|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=132|partie=FEUILLETS D'HYPNOS (1943-1944)|section=|ISBN=2-07-030065-X}}
Ligne 185 :
{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=René Char|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=190|partie=LE POEME PULVERISE (1945-1947)|section=Le Requin et la mouette|ISBN=2-07-030065-X}}
{{citation|citation=Quand je dis : ''j'ai levé la loi, j'ai franchi la morale, j'ai maillé le
{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=René Char|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=190|partie=LE POEME PULVERISE (1945-1947)|section=Le Requin et la mouette|ISBN=2-07-030065-X}}
Ligne 192 :
{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=René Char|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=192|partie=LE POEME PULVERISE (1945-1947)|section=Suzerain|ISBN=2-07-030065-X}}
{{citation|citation=La connaissance eut tôt fait de grandir entre nous. ''Ceci n'est plus'', avais-je coutume de dire. ''Ceci n'est pas'', corrigeait-il. ''Pas'' et ''plus'' étaient disjoints. Il m'offrait, à la gueule d'un serpent qui souriait, mon impossible que je pénétrais sans souffrir. D'où venait cet Ami ? Sans doute, du moins sombre, du moins ouvrier des soleils. Son énergie que je jugeais grande éclatait en fougères patientes, humidité pour mon espoir. Ce dernier, en vérité, n'était qu'une neige de l'existence, l'affinité du renouveau. Un butin s'amoncelait, dessinant le littoral cruel que j'aurais un jour à parcourir. Le
{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=René Char|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=192|partie=LE POEME PULVERISE (1945-1947)|section=Suzerain|ISBN=2-07-030065-X}}
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