« Christian Bobin » : différence entre les versions

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|ISBN=2070388608
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{{citation|
Jusqu'ici, sa gaieté pouvait passer pour le privilège d'une jeunesse dorée, sûre de son avenir parce que maîtresse du monde. Or voici que cette humeur se maintient et s'accroît dans le noir d'une prison, loin des siens. C'est donc que cette joie venait d'ailleurs, de bien plus loin qu'une simple ivresse du monde. Il est dans cette prison comme Jonas dans le ventre de la baleine : plus rien de clair ne lui parvient. Alors il chante. Alors il trouve dans son chant plus qu'une lumière et plus qu'un monde : sa vraie maison, sa vraie nature et son vrai lieu.
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{{Réf Livre|titre=Le Très-bas
|auteur={{w|Christian Bobin}}
|éditeur=Gallimard
|collection=l'un et l'autre
|année=1992
|ISBN=2-07-072715-7
|page=46}}
 
{{citation|
En lui, François ne dit plus rien. Il chante toujours. Il chante de plus en plus. La prison de Pérouse, la maladie d'Assise et le rêve de Spolète : trois plaies discrètes par lesquelles s'en va le mauvais sang de l'ambition. Ne reste plus que cette gaieté à présent sans objet. Les amis, les filles, le jeu : il ne trouve plus cela assez joyeux. Il espère à présent une jouissance plus grande que celle d'être jeune et adoré sur terre.
}}
{{Réf Livre|titre=Le Très-bas
|auteur={{w|Christian Bobin}}
|éditeur=Gallimard
|collection=l'un et l'autre
|année=1992
|ISBN=2-07-072715-7
|page=55}}
 
{{citation|Il va là où le chant ne manque jamais de souffle, là où le monde n'est plus qu'une seule note élémentaire tenue infiniment, une seule corde de lumière vibrant éternellement en tout, partout.}}
{{Réf Livre|titre=Le trèsTrès-bas
|auteur={{w|Christian Bobin}}
|éditeur=Gallimard
|collection=l'un et l'autre
|année=1992
|ISBN=2-07-072715-7
|page=56}}