« Œil » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎René Char, Fureur et mystère, 1948 : suppression d'une citation HS
→‎René Char, Fureur et mystère, 1948 : suppression d'une citation HS
Ligne 185 :
{{citation|citation=Quand il sortit, au crépuscule, la chanson des fontaines publiques peuplait les rues de sirènes imaginaires. Elles s’enlaçaient, tournaient et se traînaient jusqu’aux pieds du corsaire. Muettes, elles imploraient du conquérant la chanson qui les rendrait aux limbes maritimes, mais lui, le gosier sec, ne troubla pas de sa voix les rues et les murs sonores car ses yeux lucides, plus lucides que les yeux de la réalité, discernaient par-delà le désert et les régions habitées l’ombre de la robe de celle que j’aime et à laquelle je n’ai pas cessé de penser depuis que ma plume, animée quoique partie du mouvement propre à l’ensemble, vole dans le ciel blafard du papier.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour !|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1927|page=47|section=IV. La brigade des jeux|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
==== [[René Char]], ''Fureur et mystère'', 1948 ====
''' Vivre avec de tels hommes '''
{{citation|citation=On tuait de si près que le monde s'est voulu meilleur. Brumaire de mon âme jamais escaladé, qui fait feu dans la bergerie déserte ? Ce n'est plus la volonté elliptique de la scrupuleuse solitude. Aile double des cris d'un million de crimes se levant soudain dans des yeux jadis négligents, montrez-nous vos desseins et cette large abdication du remords !}}
{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=[[René Char]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=45|partie=SEULS DEMEURENT (1938-1944)|section=Vivre avec de tels hommes|ISBN=2-07-030065-X}}
 
==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ====
Récupérée de « https://fr.wikiquote.org/wiki/Œil »