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=== Roman ===
==== [[Gabriele D'Annunzio]], ''Le Feu'', 1900 ====
{{Citation|citation=— Perdita, — dit le poète qui, à voir ainsi tout s’animer autour de lui selon sa pensée, sentait courir par tout son être une sorte de félicité intellectuelle, — ne vous semble-t-il pas que nous suivons le convoi de l’Été, de la Saison morte ? Elle gît dans la barque funèbre, vêtue d’or comme une dogaresse, comme une Loredana, une Morosina ou une Soranza du siècle vermeil ; et son cortège la conduit vers l’île de Murano, où quelque maître du feu l’enfermera dans un coffre de verre opalin, afin que, submergée au fond de la lagune, elle puisse du moins, à travers ses paupières diaphanes, contempler les souples jeux des algues, avec l’illusion d’avoir toujours autour de son corps la vie de sa chevelure voluptueuse, en attendant que le Soleil la rappelle.}}{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=5|chapitre=I. L'épiphanie du feu}}
 
==== [[James Joyce]], ''Ulysse'', 1922 ====
{{Citation|citation=Sous l'influence du flux il voyait les algues convulsées s'élever avec langueur, balancer des bras qui éludent quand leurs cotillons elles troussent, balancer dans l'eau chuchotante, et lever de timides frondes d'argent. Jour après jour, nuit après nuit : soulebées, inondées, laissées à plat. Seigneur, elles sont lasses, et au chuchotement de l'eau elles soupirent. Saint Ambroise l'entendit, le soupire des feuillages et des vagues, en attente, dans l'attente depuis toujours de la plénitude de leurs temps, ''diebus ac noctibus iniurias patiens ingemiscit''. Pour nulle fin rassemblées, puis en vain relâchées, s'avançant avec le flot, avec lui revenant en arrière : écheveaux du métier de la lune.}}
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