« Mer » : différence entre les versions

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=== Roman ===
==== [[Gabriele D'Annunzio]], ''Le Feu'', 1900 ====
{{Citation|citation=— Ah ! rendre à la mélodie sa simplicité naturelle, sa perfection ingénue, sa divine innocence, la tirer toute vive de la source éternelle, du mystère même de la nature, de l’âme même de l’Univers ! As-tu jamais médité ce mythe qui se rapporte à l’enfance de Cassandre ? Une nuit, on la laissa dans le temple d’Apollon ; et, au matin, on la retrouva étendue sur le marbre, enlacée dans les anneaux d’un serpent qui lui léchait les oreilles. Depuis lors, elle comprit toutes les voix éparses dans l’air, elle connut toutes les mélodies du monde. La puissance de la Divinatrice n’était qu’une puissance musicale. Une partie de cette vertu apollinienne entra dans les poètes qui coopérèrent à la création du Chœur tragique. Un de ces poètes se vantait de comprendre les voix de tous les oiseaux ; et un autre, de s’entretenir avec les vents ; et un autre, d’entendre parfaitement le langage de la mer. Plus d’une fois j’ai rêvé que j’étais étendu sur le marbre, enlacé dans les anneaux de ce serpent… Pour qu’il nous fût donné de créer l’art nouveau, il faudrait, Daniele, que ce mythe se renouvelât !}}
{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=512|chapitre=II. L'empire du silence}}
 
==== Hilaire Belloc, ''The cruise of the Nona'', 1925 ====
{{Citation|citation=Tout ce qui relève de la mer est profond et définitif. La mer offre des visions, des ténèbres, des révélations. La mer remet perpétuellement devant nous ces deux faces du réel : grandeur et certitude. […] La mer m'a accueilli chaque fois que je suis venu à elle, et elle m'a délivré des hommes. Elle a éloigné de moi les soucis et les fardeaux de la terre, car, entre toutes les créatures qui marchent et respirent sur cette planète, nous autres humains sommes les plus accablés de tristesse. Mais la mer nous consolera, elle nous révélera des choses nouvelles, et elle nous rendra courage. Elle est le commun sacrement du monde. Puisse-t-elle se montrer pour les autres ce qu'elle fut toujours pour moi.
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