« Miguel de Cervantes » : différence entre les versions

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{{citation|A peine l’infante et le chevalier jettent les yeux l’un sur l’autre, que par un trait plus qu’humain, sans savoir comment ni pourquoi, ils s’enflamment réciproquement, et brûlent de trouver les moyens de se parler de leurs tendres peines.}}
{{citation|''Lorsqu’une porte se ferme, une autre s’ouvre bientôt.''}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
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|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Première partie, chap. XXI, page 133137
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
{{citation|(…) n’oubliez pas que le moineau dans la main vaut mieux que le vautour qui vole.}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Première partie, chap. XXXI, page 208
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
{{citation|(…) le temps, qui en amour fait pardonner le lendemain ce dont on s’offensait la veille.}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Première partie, chap. XXXIV, page 221
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
{{citation|Je ne parle point de la mort qui le menace sans cesse : on se donne à peine le temps de compter ceux qu’elle a moissonnés ; je ne parle que de ceux qui, par miracle, lui échappent.}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Première partie, chap. XXXVIII, page 243
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
autres temps, mêmes moeurs !
{{citation|&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;« Nous voguions avec un bon vent, espérant que le lendemain nous arriverions en Espagne ; mais, soit que la fortune fut lasse de favoriser nos desseins, soit que la malédiction d’un père ne soit jamais prononcée en vain, au milieu de la nuit, presque sur nos côtes, au moment où notre voile enflée nous épargnait le travail de ramer, nous nous rencontrâmes si près d’un vaisseau que nous pensâmes nous briser sur lui. Un mouvement qu’il fit nous sauva ; aussitôt plusieurs voix se firent entendre de ce vaisseau, et nous demandèrent en français qui nous étions, où nous allions. Le renégat, voyant que c’était des Français, ne voulut pas qu’on répondit. Nous passâmes dans un profond silence ; et nous nous croyions sauvés, quand deux canons, tirés à la fois, nous envoyèrent des boulets ramés qui coupèrent notre mât et firent à la barque une telle voie d’eau que nous la sentîmes couler bas. Nous poussons alors de grands cris en demandant du secours ; douze Français, armés d’arquebuses, vinrent à nous dans leur chaloupe, nous prirent, nous emmenèrent avec eux, en nous disant qu’ils corrigeaient ainsi le défaut de politesse.</br>
&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;« Conduits dans le vaisseau français, on prit tout ce que nous avions : les bracelets, les pierreries, les richesses de Zoraïde devinrent la proie des pirates. Après avoir tenu conseil sur ce qu’on ferait de nous, le capitaine, touché de compassion pour la jeunesse, pour la beauté de la chère Zoraïde, lui donna quarante écus d’or, nous abandonna son esquif avec quelques provisions et nous permit de gagner l’Espagne. Nous en étions peu éloignés ; nous y débarquâmes bientôt. Ce seul moment nous fit oublier tous nos périls, tous nos maux passés. Nous nous élançâmes sur le rivage, nous baisâmes cette terre chérie en la baignant de larmes de joie et, tendant les bras vers le ciel, nous le remerciâmes de ses bienfaits.»
}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Première partie, chap. XLI, page 261
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
{{citation|(…) car je n’ai pas grande ambition : j’ai fort bien vécu Sancho, je mourrai fort bien Sancho, et j’aurai peut-être beaucoup gagné de ne pas avoir été autre chose.}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Seconde partie, chap. IV, page 320
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
{{citation|Mais, monsieur, sainte Apolline ne guérit que les maux de dents ; c’est à la cervelle que mon maître a mal.}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Seconde partie, chap. VI, page 325
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
{{citation|(…) au jeu des échecs toutes les différentes pièces, après s’être promenées pendant la partie, finissaient par aller se coucher pêle-mêle dans la boîte ; ce qui, ce me semble, peint aussi bien ce que nous faisons sur cette pauvre terre.}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Seconde partie, chap. X, page 344
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
{{citation|Il faut convenir que les personnes oisives qui s’amusent de cette lecture ont de grandes obligations à Cid Hamet Benengeli ; combien elles doivent être reconnaissantes des soins, des peines que prend cet auteur pour nous rendre compte des plus petits détails, pour nous éclaircir jusqu’aux moindres doutes, pour nous découvrir les plus secrètes pensées des personnages qui nous intéressent ! O admirable historien, ô trop heureux don Quichotte, et vous, aimable Sancho, vivez, vivez à jamais dans la mémoire des hommes, pour prix des moments agréables que vous leur faites passer !}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Seconde partie, chap. XXXV, page 476
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
{{citation|Dès le lendemain du voyage aérien, le duc vint dire à notre écuyer de se tenir prêt à partir pour son île, où ses nouveaux sujets l’attendaient comme on attend la rosée du mois de mai. « Monseigneur, répondit Sancho en faisant une profonde révérence, mes sujets ainsi que Votre Altesse, sont assurément beaucoup trop polis ; mais je ne vous cacherai point que depuis que du haut du ciel j’ai vu la terre, au-dessous de moi, plus petite qu’un grain de moutarde, je ne me soucie plus autant de devenir gouverneur. Qu’est-ce, en effet, je vous le demande, que de commander dans un petit coin d’un grain de moutarde ? Cela vaut-il la peine de s’en tourmenter ou d’en être fier ? Le plus sage est de s’en tenir à l’état où la fortune nous a placés ; d’y mener une vie obscure, irréprochable, tranquille, sans se mêler de gouverner quelques domaines de ces petits hommes, qui de près ne sont pas grand-chose, et d’un peu plus loin ne sont rien du tout. »}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Seconde partie, chap. XXXVI, page 484
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
{{citation|« Ne te crois jamais assez de génie pour interpréter à ton gré les lois : ce crime est un des plus grands que puisse commettre l’orgueil.</br>
(…)</br>
« Ne perds pas de vue que les erreurs d’un juge ne se réparent qu’aux dépens de sa réputation et de sa fortune, ou bien lui causent le chagrin plus grand de ne pouvoir être réparées. »
}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Seconde partie, chap. XXXVI, pages 486-487
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
{{citation|« (…) J’aime mieux être un bon écuyer mangeant du pain et des oignons que d’être un mauvais gouverneur nourri de perdreaux et de poulardes. »
}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Seconde partie, chap. XXXVI, page 489
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
{{citation|« (…) jamais don Quichotte sage ne vaudra don Quichotte fou.}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Seconde partie, chap. LIII, page 567
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}
 
{{citation|<center>'''''Passant, ici repose un héros fier et doux'''''
'''''Dont les nobles vertus égalaient le courage.'''''
 
'''''Hélas ! s’il n’eût été le plus charmant des fous,'''''
 
'''''On eût trouvé en lui des humains le plus sage.'''''</center>
}}
{{Réf Livre
|auteur=Cervantes
|titre=Don Quichotte
|éditeur=Editions Baudelaire
|année=1965
|page=Seconde partie, chap. LV, page 580
|traducteur=Jean-Pierre Claris de Florian
}}