« Œil » : différence entre les versions

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→‎Gérard de Nerval, Les Filles du feu, 1834 : suppression d'une citation sans rapport direct avec le thème
→‎André Pieyre de Mandiargues, La Marge, 1967 : suppression d'une citation sans rapport direct avec le thème
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==== [[André Pieyre de Mandiargues]], ''La Marge'', 1967 ====
{{Citation|citation=D'un geste (car il est plus sûr de ses mouvements que de ses mots, en ce pays étranger), il écarte l'enfant et presse le pas pour se tenir à la hauteur d'une jeune femme qui va dans la même direction que lui, le long du mur opposé. Musclée, les cheveux coupés presque aussi court que ceux d'un homme et décolorés jusqu'au ton de la paille, elle revient probablement de la plage, si elle porte sous le bras une serviette roulée qui pourrait bien contenir un maillot humide qui aurait contenu son corps. Le soleil a rougi son visage que nul fard n'accentue, ses épaules qui sortent largement d'une étroite robe blanche. Ses pieds, dans des sandales de cuir beige, sont nus ; l'une de ses chevilles, la gauche, est écorchée ; les ongles de ses orteils n'ont que des traces de vernis. Par l'allure et par le maintien elle n'a rien d'une femme galante, mais ses grands yeux marron ont lancé sur Sigismond un regard leste (« furtif », se dit-il qu'aurait dit le pédant cousin), et dans la main qui vient de repousser l'enfant aux annuaires il lui semble qu'il sent la rondeur robuste de l'épaule de celle-là. Après avoir dépassé l'Inter Club Bar, cependant, elle entre dans la pension Toledo, et elle ne s'est pas retournée vers le suiveur, qui sait qu'il ne fut pas inaperçu. Quelques instants il reste devant la pension (de mauvaise apparence), l'oeil au guet des volets clos ; or son espoir est déçu de voir une fenêtre s'ouvrir et une figure se pencher pour lui sourire ou se moquer de lui.}}
{{Réf Livre|titre=La Marge|auteur=[[André Pieyre de Mandiargues]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1967|page=25|chapitre=I|ISBN=2-07-037294-4}}
 
 
 
{{Citation|citation=Que le bleu du ciel puisse être à ce point blessant pour les yeux, que l'air à la première heure de l'après-midi puisse être pénible aux bronches comme une lampée de thé chaud au larynx, il faut sortir d'une réserve d'art ombreuse et fraîche pour en faire l'expérience.}}
{{Réf Livre|titre=La Marge|auteur=[[André Pieyre de Mandiargues]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1967|page=141|chapitre=III|ISBN=2-07-037294-4}}
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