« René Boylesve » : différence entre les versions

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== ''Sainte-Marie des Fleurs'' ==
{{citation| C'était une si grande émotion quand elle arrivait que nous ne savions que dire ni l'un ni l'autre. Nous passions quelques secondes à nous regarder; nous avions l'air tout ébahis, et nos yeux se demandaient: « Est-ce possible? » Il y avait un mouvement naturel et que tout nous portait à accomplir, c'était d'ouvrir nos bras et de nous y précipiter. Mais, nous ne le faisions pas. Tous les élans de la tendresse physique inconsciente étaient arrêtés par l'extraordinaire volupté de nous voir côte à côte et de sentir que nous ne pouvions pas parler, et de nous surprendre des larmes montantes à cause de notre amour. Oh! je fais appel à tous les amants : j'ai goûté  toutes sortes d'ivresses ; mais je n'ai rien éprouvé qui approchât de la seule présence de cette jeune fille dans ma chambre, muette, abritée de mes caresses, et me donnant seulement son beau regard humide où il était visible qu'elle se vouait à mon adoration.}}
{{Réf Livre|titre=''Sainte-Marie des Fleurs''
 
|auteur=[[w:René Boylesve|René Boylesve]]
Edition Ollendorff – 1897-p 94
|éditeur=Ollendorff
|année=1897
|page=94}}
 
== ''Je vous ai désirée un soir'' ==