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{{citation|
– Et la bataille qu'elle représente ? <br />
– Est celle de Marignan. C'est le moment où l'un de mes ancêtres donne son épée à François 1{{er}}, qui vient de briser la sienne. Ce fut à cette occasion qu'Enguerrand de la Fère, mon aïeul, fut fait chevalier de Saint-Michel. En outre, le roi, quinze ans plus tard, car il n'avait pas oublié qu'il avait combattu trois heures encore avec l'épée de son ami Enguerrand sans qu'elle se rompît, lui fit don de cette aiguière et d'une épée que vous avez peut-être vue autrefois chez moi, et qui est aussi un assez beau morceau d'orfèvrerie. C'était le temps des géants, dit Athos. Nous sommes des nains, nous autres, à côté de ces hommes-là.
}}
{{Réf Livre
|titre=Vingt ans après
|auteur= Alexandre Dumas
|éditeur=Gallimard
|collection=Folio classique
|année=2007
|année d'origine=1845
|ISBN=978-2-07-040478-0
|page=164
}}
{{citation|
– Donc, signez, dit Aramis en lui présentant la plume. <br />
Mazarin se leva, se promena quelques instants, plutôt rêveur qu'abattu. Puis s'arrêtant tout à coup : <br />
– Et quand j'aurai signé, Messieurs, quelle sera ma garantie ? <br />
– Ma parole d'honneur, Monsieur, dit Athos. <br />
Mazarin tressaillit, se retourna vers le comte de La Fère, examina un instant ce visage noble et loyal, et prenant la plume : <br />
– Cela me suffit, Monsieur le comte, dit-il. <br />
Et il signa.
}}
{{Réf Livre
|titre=Vingt ans après
|auteur= Alexandre Dumas
|éditeur=Gallimard
|collection=Folio classique
|année=2007
|année d'origine=1845
|ISBN=978-2-07-040478-0
|page=874
}}
=== ''Causeries'', 1860 ===
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