« Jim Harrison » : différence entre les versions

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== Citations ==
 
== ''De Marquette à Veracruz'' ,<small> 1958</small> ==
{{Citation|La poésie n’est pas une obsession, mais une vocation. C’est une rivière dans laquelle tu sautes dès qu’on t’y appelle et tu passes ta vie à flotter au gré du courant.}}
{{Réf Livre|titre=De Marquette à Veracruz|auteur=Jim Harrison|éditeur=Christian Bourgois|année=1958|collection=10/18|page=243}}
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{{Citation|Quand j’ai embrassé ma mère pour lui souhaiter bonne nuit, elle m’a dit qu’elle trouvait bien étrange de fêter son dernier Noël. Elle regardait la neige tomber derrière la fenêtre, au-dessus de l’évier de la cuisine. Je n’ai rien su répondre, mais j’ai été sauvé lorsqu’elle a dissimulé le cachet de Carla dans un morceau de fromage. Comme il était déroutant de voir ces deux femmes dont les corps les condamnait à un départ précoce. J’ai voulu me permettre de fêter la naissance de Jésus sans m’attarder outre mesure sur l’utilisation du christianisme comme une massue destinée à façonner le monde dans la violence. Je ne parvenais pas à définir avec exactitude ce qui restait de ma religion, hormis le fait que j’avais acquis une certaine compassion en regardant en dehors de moi plutôt qu’en moi. Je ne savais absolument pas si je croyais encore à la résurrection. En ma qualité d’humain parmi plusieurs milliards de mes congénères, j’avais laissé le monde acquérir une dimension beaucoup plus vaste et le poudroiement des étoiles scintillantes, tellement spectaculaire à Grand Marais bien qu’ici réduit au seul souvenir par la lumière ambiante de Chicago, m’a une fois encore rassuré : mes efforts pour m’éloigner des préoccupations strictement personnelles allaient dans le bon sens.}}
{{Réf Livre|titre=De Marquette à Veracruz|auteur=Jim Harrison|éditeur=Christian Bourgois|année=1958|collection=10/18|page=444}}
 
== ''Une Odyssée amréricaine'' ,<small> 2009</small> ==
{{Citation|J'ai salué un peuplier flottant qui passait sous nos yeux à grande vitesse, avec un groupe de corneilles perchées sur l'écorce pour un voyage gratuit.}}
{{Réf Livre|titre=Une Odyssée amréricaine|auteur=Jim Harrison|éditeur=Flammarion|ISBN=978-2-0812-2117-8|année=2009|traducteur=Brice Matthieussent|page=105}}
 
{{Citation|L'ignoble sonnerie de mon portable a retenti. Je l'ai regardé quelques secondes comme si je tenais une crotte de chien, avant de répondre.}}
{{Réf Livre|titre=Une Odyssée amréricaine|auteur=Jim Harrison|éditeur=Flammarion|ISBN=978-2-0812-2117-8|année=2009|traducteur=Brice Matthieussent|page=111}}
 
{{Citation|Viv commençait par « Très cher Roberto », car lorsque Robert avait dix ans il a décidé qu'il était un orphelin issu d'une famille noble italienne et exigé qu'on l'appelle Roberto. Viv s'est laissé convaincre, mais j'ai refusé, convaincu qu'il était déjà bien difficile de garder Robert en contact avec la réalité. Un jour, au dîner, Robert a demandé : '''« Papa, c'est quoi cette réalité dont tu parles tout le temps ? »'''. Je n'ai pas su quoi lui répondre.}}
{{Réf Livre|titre=Une Odyssée amréricaine|auteur=Jim Harrison|éditeur=Flammarion|ISBN=978-2-0812-2117-8|année=2009|traducteur=Brice Matthieussent|page=171}}
 
{{Citation|Quan on passe le plus clair de son temps au grand air, on n'a guère de chance d'avoir le visage aussi lisse qu'un présentateur télé.}}
{{Réf Livre|titre=Une Odyssée amréricaine|auteur=Jim Harrison|éditeur=Flammarion|ISBN=978-2-0812-2117-8|année=2009|traducteur=Brice Matthieussent|page=200}}
 
{{Citation|Dr A, qui a toujours eu une demi-douzaine de bâtards de la fourrière qui cavalaient chez lui, a déclaré que '''les chiens et les jeunes enfants meurent toujours avec un regard étonné'''. Étant médecin, il sait de quoi il parle.}}
{{Réf Livre|titre=Une Odyssée amréricaine|auteur=Jim Harrison|éditeur=Flammarion|ISBN=978-2-0812-2117-8|année=2009|traducteur=Brice Matthieussent|page=214}}
 
{{DEFAULTSORT:Harrison, Jim}}