« Érik Orsenna » : différence entre les versions

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{{citation|citation=L'un des grands rêves du libéralisme pur et dur était de ''« dépolitiser'' » aussi l'eau, de considérer l'eau comme une marchandise semblable aux autres, qu'on peut produire et distribuer en ne se souciant que d'efficacité. […] ceCe rêve est imbécile et ne sera jamais réalisé. L'eau, de par sa double nature, essentielle à la vie et fortement symbolique, est ''« toujours'' » politique. Quelles que soient les options choisies par les gouvernants, ils gardent toujours sur l'eau la haute main.}}
{{Réf Livre|titre=L'avenir de l'eau – Petit précis de mondialisation II
|auteur=Érik Orsenna
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{{citation|citation=''« Au commencement de toute humanité est l'eau'' ». Au commencement de toute dignité, de toute santé, de toute éducation, de tout développement. Dans l'ordre des priorités, rien ne précède l'accès à l'eau.}}
{{Réf Livre|titre=L'avenir de l'eau – Petit précis de mondialisation II
|auteur=Érik Orsenna
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|page=398}}
 
{{citation|citation=[…]l L'accès à l'eau n'est rien si ne lui est pas joint un réseau d'assainissement.}}
{{Réf Livre|titre=L'avenir de l'eau – Petit précis de mondialisation II
|auteur=Érik Orsenna
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|page=398}}
 
{{citation|citation= L'eau est […] de moins en moins souvent un ''« cadeau'' » de la nature. C'est, presque toujours, un ''« produit'' » manufacturé (traitement) en même temps qu'un ''« service'' » (distribution). Cette production et ce service ont un coût. Un bien qui a un coût ne peut être considéré comme ''« gratuit'' ». Mais quand il a l'importance de l'eau, c'est forcément une ressource qui doit être partagée, un bien ''« commun'' ».}}
{{Réf Livre|titre=L'avenir de l'eau – Petit précis de mondialisation II
|auteur=Érik Orsenna
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== ''Deux étés'', 1997 ==
{{citation|citation= Les traducteurs sont des corsaires. [...] Quel est le travail du corsaire ? Quand un bateau étranger lui plaît, il l'arraisonne. Jette l'équipage à la mer et le remplace par des amis. Puis hisse les couleurs nationales au sommet du plus haut mât. Ainsi fait le traducteur. Il capture un livre, en change tout le langage et le baptise français. Vous n'avez jamais pensé que les livres étaient des bateaux et les mots leur équipage ?}}
{{Réf Livre|titre=Deux étés
|auteur=Érik Orsenna